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Nouvelle bientôt disponible : Brasier !

J'ai déjà abordé brièvement le sujet ce week-end, mais j'avais promis d'y revenir !

Brasier, sera disponible cette semaine dans le cadre de l'anthologie Routes de Légendes des éditions Rivière Blanche, sous la direction d'Estelle Faye et de Jérôme Akkouche. Une anthologie disponible à la vente lors des Rencontres de l'imaginaire de Sèvres.
C'est un peu de la "triche", puisque l'anthologie elle-même sortira seulement en janvier finalement, mais si jamais vous faites un tour à Sèvres ce samedi... N'hésitez pas à vous laisser tenter !
Le sommaire complet est à consulter ici

Je voulais "m'attarder" sur cette nouvelle car elle occupe une place à part pour moi.
Si l'on met de côté l'histoire éditoriale "complexe" du Village, ce fut mon premier texte accepté, suite à ma décision de répondre à l'AT concerné l'an passé. On ne peut pas dire que c'était dans mes habitudes, vu qu'il s'agissait en gros mon premier essai dans ce domaine (J'avais bien tenté ma chance près de dix ans (!) plus tôt pour une autre anthologie, mais c'était si loin...). 

Comme Le Village ou d'autres de mes écrits disponibles (ou en passe de l'être), cette histoire ne respire pas franchement la joie de vivre, mais... eh, c'est la vie, non ? Surtout, il ne s'agit pas d'une posture de ma part. C'est comme ça que j'écris, pour le meilleur, et pour le pire...
En tout cas, l'univers est totalement différent de celui du Village ou de Célestopol

Je dirai que le cadre de l'histoire pourrait se situer en Amérique du Sud... mais pas notre Amérique du Sud. De même, le niveau technologique de cet univers baignant pourtant encore dans un mélange de superstitions et de conflits armés l'éloigne d'une fantasy moyenâgeuse disons classique. Cela dit, superstitions et conflits armés, malheureusement, voilà qui est toujours d'actualité dans notre monde. 
J'aime aussi beaucoup les personnages que vous allez découvrir, cette bande de mercenaires évoluant dans une jungle pleine de dangers et de secrets et chargés d'apporter des remèdes à un dispensaire perdu au milieu d'une zone en guerre. 
Reste à savoir ce qu'ils vont bien pouvoir trouver en chemin !
J'espère de mon côté pouvoir renouer avec cet univers car je pense qu'il y a encore beaucoup d'histoires qui attendent leur tour ! 

Nous vous invitons au voyage, sur des chemins creux en bas de chez vous ou au-delà de notre galaxie, dans un camion pensant ou à bord d’un trois-mâts qui sent le sel et la poudre, au fond d’une jungle à fées, dans le Grand Nord ou sur la Route du Thé. Suivez des arpenteurs dans leur périple, cartographiez des territoires inconnus, survivez à des accidents dantesques et grimpez sur des panneaux de signalisation… Au passage, n’oubliez pas de ramassez les petits cailloux au bord de la voie. Qui sait quelle est leur histoire ?

En attendant la chute de la maison aux flèches d'argent

Le roman d'Aliette de Bodard, que j'ai eu le plaisir de traduire cette année, arrivera en janvier 2017 en version française, chez Fleuve Editions, dans la collection Outre Fleuve.
Ci-contre, la couverture !

Mais en attendant, si vous souhaitez retrouver la prose d'Aliette, je ne peux que vous encourager à découvrir la revue électronique Angle Mort.
Si la nouvelle L'Ange au cœur de la pluie est en lecture libre sur leur site, j’aimerais vraiment vous pousser à vous intéresser à ce numéro 12 - comme à tous les précédents !
Pour une somme très modeste, vous pourrez découvrir des nouvelles de très grande qualité. De quoi démontrer une fois encore la vitalité de ce format ! Et ceux qui le défendent méritent bien qu'on les mette en avant. 

Un avant-goût de 2017 et de Célestopol

Début octobre, la campagne Ulule de Gentlemen mécaniques (entre autres anthologies prévues aux Editions de l’Instant) s’est achevée avec un certain succès, puisque les 200% de la somme d’origine demandée ont été dépassés.

Parmi les « formules » offertes, l’offre de base à 20 euros comprenait le recueil en question ainsi qu’une nouvelle supplémentaire en numérique. Une nouvelle de mon cru désormais disponible, ce qui forcément représentait une certaine pression pour moi, à plusieurs titres. D’une part car attendant que Gentlemen mécaniques quitte l'entrepôt de l'imprimerie, ce sera un premier aperçu.
Et d'autre part, car il s’agit aussi du premier aperçu de Célestopol, avant même la nouvelle à l’origine du projet présente justement dans ce même recueil (en version papier pour le coup, évidemment) ! Autant dire que, comme souvent, ce n’est pas forcément ce qui était prévu au départ, en tout cas, pas il y a quelques mois encore.
C’est aussi mon premier texte proposé en version numérique (conçue par Emmanuel Gob, que je remercie au passage.)

Mais voilà, la nouvelle est désormais dispo ! Pour la présenter, autant laisser la parole à mon éditeur. Je me sentirai moins gêné.

« Face cachée » est une nouvelle d’exploration et d’apprentissage, hommage multiple à différents archétypes de la littérature du XIXème siècle et une excellente découverte de Célestopol, la ville phare du prochain recueil éponyme d’Emmanuel Chastellière, dont vous retrouverez une autre facette au sein de l’anthologie « Gentlemen mécaniques ».
Hommage et détournement assumé de la littérature d’aventure des romans feuilletons qui remplissaient les pages des journaux de la Belle Époque, « Face cachée » joue avec les personnages et les caractères de ces héros : la belle aventurière, le duc tout-puissant au charme irrésistible, la pirate de mer de Chine, le journaliste curieux et les détourne en figures inversées des Rastignac, Rouletabille, Serge Alexandrovich et autres Milady dont cette presse fin de siècle nous abreuvait.
Aventures, complots, jeux de pouvoir et de séduction et, les couvant et les attisant, la mégalopole ultime : Célestopol.
Préparez vos tickets, il est temps d’embarquer.

 

J’espère que cette première (techniquement, ce doit être la cinquième ou sixième) nouvelle dans l’univers de Célestopol vous plaira.
Si vous n’avez pas participé à la campagne Ulule, il se peut qu’elle arrive bientôt à la vente (à prix doux, évidemment) sur les plateformes numériques habituelles !

10 ans de traduction, ça se fête !

Techniquement, c’était plutôt le mois dernier.
Ou alors, l’année prochaine, si l’on fait la distinction entre la signature de mon premier contrat et un premier essai « validé » par un éditeur.

Bref, dans tous les cas, je voulais attendre justement la mise en ligne du numéro du podcast Elbakin.net consacré à la traduction, avec Mélanie Fazi en invitée d'honneur. J’ai eu l’occasion de participer aussi à cet épisode (logique !) et de revenir sur ma propre expérience (malgré quelques soucis techniques, merci Skype...).

Une expérience qui débuta donc en septembre 2006, quand les éditions Bragelonne me proposèrent de passer un essai. Je m’en souviens comme si c’était hier, il s’agissait d’un chapitre du roman Corsaire de Chris Bunch. L’essai fut réussi, validé, tout ce que vous voulez… mais l’éditeur n’avait pas de roman à me proposer dans la foulée.

Du coup, j’attendis encore quelques mois avant de remplacer au pied levé le traducteur du premier tome du Régiment Perdu pour le deuxième. Une traduction à rendre un… 1er janvier. Bien entendu, là aussi, un tel souvenir est marqué au fer rouge dans ma mémoire (ce fut un Réveillon... intense), vous vous en doutez !

Le reste… appartient à l’histoire, enfin, à mon histoire.
J’ai souvent eu de la chance, j’ai traduit des romans que j’appréciais, voire des auteurs dont j’ai été lecteur/fan avant même de plancher sur l’un de leurs textes. J’ai eu des surprises, j’ai traduit des nouvelles, du roman Jeunesse ou même de l’érotisme, selon les éditeurs et les opportunités… Il va d'ailleurs falloir sous peu que je mette à jour la colonne Traduction de ce site car j'ai pris du retard et elle n'est plus tout à fait à jour. 

En 10 ans, je n’ai jamais traduit de roman qui se soit exceptionnellement bien vendu, mais j’ai rarement connu de moments de disette. A vrai dire, jamais. A part quatre mois l’an passé. Les quatre mois les plus longs de ma vie sur le plan professionnel, en toute logique. De là à en tirer des conclusions sur l’état et l’évolution du marché, je ne m’y risquerai pas, d’autant que comme souvent dans l’édition, la traduction est aussi une histoire de personnes ou de réseaux et que tout est reparti de l'avant.

C’est aussi un métier solitaire, où l’on se retrouve qui plus est à relancer les gens régulièrement, sans garantie de tomber au bon moment. Les plannings des éditeurs sont souvent changeants et ce n'est pas une critique envers eux, mais un simple constat.

En 10 ans, j'ai aussi désormais enfin touché à autre chose que de la traduction... mais j'aime toujours autant traduire, du moins, tant que je peux trouver le temps d'écrire à côté (et on continue à parler du Village, même en vidéo).  Dans un cas comme dans l'autre, cet automne 2016 est vraiment très chargé pour moi. Je ne vais évidemment pas m'en plaindre après ce que je viens d'expliquer un peu plus haut, mais on va dire que je prends le temps de souffler quelques minutes avec ce billet ! 

Mon moi intérieur... 

De l'art de la promo

Sacré H.P. Lovecraft... on sent l'expert de la promo, même d'outre-tombe... 
Peut-être que je devrais poser ainsi pour Le Village ? Bon, même si ce n'est pas ce cher Lovecraft qui prend la pose présentement, et heureusement à vrai dire. 
Mais quand même, on se demande parfois ce qu'il faut faire pour faire perler d'un roman. 
Enfin, c'était la pensée du jour, en image... 
 

Gentlemen mécaniques et autres histoires !

Les Editions de l'Instant ont lancé hier une campagne de financement participatif, dont le but est de pérenniser une collection d'anthologies cherchant à apporter un peu de nouveautés dans le paysage actuel du genre. Mais les recueils de nouvelles, ça ne marche pas forcément (en tout cas chez nous...), d'où la volonté de maximiser leurs chances.
La première d'entre elles n'est autre que Gentlemen mécaniques, prévue de longue date. J'ai d'autant plus hâte de la voir arriver (cela aurait dû être le cas initialement à la fin du printemps) que cette anthologie steampunk contient ma nouvelle "Fly Me To The Moon", un texte à l'origine lui-même du projet Célestopol
C'est dire son importance à mes yeux ! Mais au-delà de ça, et quitte à paraître maladroit ou naïf (vu que les autres acceptées ne sont pas encore sorties ou en donnant l'impression peut-être de dévaloriser Le Village alors que pas du tout), je pense que c'est ma meilleure nouvelle - voire la meilleure chose que j'ai écrite dans ma vie jusqu'ici.
Et ça compte, du moins, logiquement, pour moi !

Mais outre cette nouvelle-là, vous aurez peut-être remarqué qu'en "précommandant" l'ouvrage, vous aurez droit à une nouvelle supplémentaire en numérique. Une nouvelle, eh bien, de mon cru. Et inédite, par la force des choses. J'en parle désormais sur cette page, mais sachez qu'il s'agira d'un autre aperçu de la cité de Célestopol, dans une tout autre ambiance, mais... avec déjà quelques similitudes à mon sens !