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Une petite recommandation, c'est dans la poche

La collection Hélios (la collection poche des Indés de l'Imaginaire) m'a gentiment demandé si j'avais un titre de leur catalogue à recommander aux lecteurs...

Et je me suis exécuté avec plaisir ! Avoir l'opportunité de mettre en avant un roman que l'on a particulièrement apprécié et que l'on estime un peu oublié, comment dire non ?

J'ai donc choisi Nécromancien de Robert Holdstock, cf le visuel ci-contre. Pour un avis plus complet, je vous renvoie aussi à ma chronique d'époque sur Elbakin.net, évidemment.

Le point sur Le village... et autres projets

Pas très sexy comme titre de billet, je sais !

Mais comme mentionné récemment ici-même, il était temps de faire le point sur les projets "hors traductions" dont je vous ai déjà parlés.
Et à commencer par Le village, bien sûr.

En grande partie, la FAQ à son sujet est toujours valable. 
Mais les voies de l'édition étant impénétrables et "début 2015" derrière nous, je voulais éclaircir un peu les choses avec vous.
L'éditeur dont je parlais l'an passé est toujours là, mais il faut savoir que celui-ci m'avait élégamment laissé la possibilité de proposer Le village ailleurs, en tout cas dans des maisons peut-être plus "exposées".
Ce que j'ai donc fait. Et Le village a su retenir l'intérêt justement de l'une d'entre elles ! Toutefois, pour le moment, je dois encore revoir certaines choses dans mon manuscrit, s'il devait bien arriver chez eux. Quoi qu'il arrive, Le village sera bien publié prochainement, chez l'un ou l'autre. Je dois justement en rediscuter tout bientôt.

Mais entre-temps... Je dois aussi vous dire que je "développe" un autre projet avec cet éditeur n°2 ! Pour le coup, rien n'est encore signé, mais évidemment, cet autre roman, dans un registre bien différent du village, me prend pas mal de temps ces dernières semaines !
Ironie du sort, si ça se trouve, ce projet n°2 (je vous avais dit que j'étais très mauvais pour trouver des titres ?) pourrait bien arriver en librairie avant le 1.
Mais ça, c'est une autre histoire...

PS : si vous vous souvenez de mon 1 + 1 + 1, sachez que le troisième "1" était un projet BD plutôt bien avancé (ceux qui ont pu voir un bout de planche, comme Olivier Peru, ne diraient pas le contraire, je le crois sincèrement !). Mais voilà, la BD, c'est une collaboration, et il faut parfois repartir de 0. Malheureusement !

Eh non, je fais toujours une allergie aux capuches, désolé...

Entre deux textes à rendre - 1

Pour vous parler un peu d'autre chose entre deux romans...

Marco Polo :
Présentée parfois comme la réponse de Netflix à HBO et Game of Thrones, j'ai longtemps hésité à regarder Marco Polo, pour découvrir finalement une série bien maîtrisée, avec des personnages charismatiques, une atmosphère épique et de gros moyens (tournage au Kazakhstan, qualité des effets spéciaux, un générique sublime qui ne gâche rien...). Tout n'est pas parfait mais je n'ai pas été étonné de voir que les spectateurs l'ont visiblement bien mieux accueillie que les critiques initiales. 
Et difficile en suivant Marco Polo de n'avoir pas envie de découvrir la culture mongole ! Je vous conseillerai par exemple le récent Mongolie : la vallée du grand ciel, un magnifique ouvrage et surtout bien plus qu'un "simple" beau livre.

 

 

Mortal Kombat X :
L'introduction du podcast de Silence on joue dans son numéro en partie consacré à cette nouvelle déclinaison de la célèbre saga de jeu de baston est particulièrement bien vue (autour de la 28eme minute), à travers son aperçu du mode histoire : atmosphère assumée de série B quand ce n'est pas Z, retournements de situations loufoques, séquences d'un premier degré inébranlable suivies de répliques si nulles qu'on finit par rire, quand il n'est pas question de "sagas" familiales tendance soap opera...
Les Scorpion et Rayden des années Megadrive sont toujours là, mais épaulés voire remplacés par de nouvelles têtes parfois... étranges... ou pas. Ah, Cassie Cage... Hum. Et le tout sans parler d'un univers alternatif très... fantasy finalement, avec tout ce qui touche Kotal Kahn.

Mumford & Sons - Wilder Mind:
J'ai toujours eu des réticences face à la folk de Mumford & Sons, tout en aimant vraiment beaucoup certains morceaux. Pour tout un tas de raisons, mais surtout après m'être rendu compte qu'une des chansons de leur premier album (Thistle & Weeds") voyait son refrain reprendre note pour note celui du morceau  Emotion Sickness de Silverchair (pour le coup un groupe très largement sous-côté)... Et ce n'est pas cette troisième galette qui va vraiment me réconcilier avec eux.
Si les guitares électriques sont mises en avant et si le chant de Marcus Mumford se fait plus affirmé, on est tout de même loin d'une véritable évolution.
Et on tourne un peu en rond !

Souffler entre deux fiches

Normalement, le bruit ne devrait pas être forcément très agréable si les fiches en question sont cartonnées, mais... Bon, ce n'est pas vraiment le sujet, c'est vrai.
Je me retrouve actuellement entre deux contrats de traduction, occupé à rédiger des fiches de lecture pour un éditeur et c'est un exercice... intéressant. A vrai dire, nous ne sommes pas très loin de la chronique et cela permet aussi de se rendre compte de tout ce qu'un éditeur reçoit et doit trier, encore plus quand il fait aussi du poche.
Tout comme quand je rédige une chronique pour Elbakin.net, je ne sais pas du tout dans quelle mesure mon avis aura de l'importance. Une importance toute relative, bien entendu.
Cela dit, même si dans mes chroniques pour le site je ne lis pas que des romans qui me font vraiment envie - loin de là même - les fiches de lecture imposent un peu plus de souplesse, une plus grande variété.
J'avais déjà touché du doigt l'exercice, mais de façon ponctuelle et souvent pour proposer une possible traduction à l'éditeur au passage, ce qui n'est pas le cas ici. Dans le cas présent, il s'agit d'une activité rémunérée, finalement un peu comme une "pige". Après bientôt 15 ans de chroniques sur Elbakin.net et un peu moins dans feu SciFiNow ou le toujours bien vivant Bifrost, j'ose espérer avoir un minimum de légitimité dans ce domaine.
D'ailleurs, si d'autres éditeurs passent par là, ils peuvent aussi me contacter pour ça. Vous verrez que j'aime bien donner mon avis. ;-)

Et je vous rassure, j'ai déjà deux autres... billets en vue sur ce blog !

En avril, planning et timing

(Et "Ne te découvre pas d'un fil", un proverbe qui n'a d'ailleurs jamais été aussi vrai qu'au Canada, si je puis me permettre.)

Ah, Bologne et Londres pour ce qui est des salons pros, les vacances de printemps en prime... voilà déjà trois bonnes raisons de se retrouver avec des éditeurs fort occupés !
Pour le reste, je le disais déjà dans un billet au début du mois, mais j'espère pouvoir tout bientôt en finir avec la discrétion et le teasing, deux outils que je manie plutôt bien mais qui demande à être remplacés eux aussi.
Et tel Moss, j'ai justement fini mon verre de lait cette fois...


Histoire de patienter et comme c'est un peu la mode, si vous avez des questions à m'adresser sur le métier de traducteur ou même sur Elbakin.net, je pourrais toujours en sélectionner 5 (si j'en reçois cinq évidemment !) et m'engager à y répondre ici avant la fin du mois.

(En fait, je me rends compte que c'est une drôle de façon de vouloir se changer les idées que de discuter de son "domaine" d'activité, mais bon...)

Entracte : les mots de Ken

C'est peu dire de soutenir que j'apprécie la prose de Ken Liu.
Une "petite" chronique ici ou pour vous le démontrer au cas où et je vous invite à l'occasion à vous pencher sur son récent Ask Me Anything sur Reddit.
Comme toujours dans le cadre d'un tel exercice, il s'agit d'une discussion à bâtons rompus et il faut éplucher des dizaines voire des centaines de réactions pas toujours du même intérêt, mais avec Ken Liu, pas besoin de fouiller longtemps pour trouver des pépites.
Dans mon cas, ses propos au sujet de la traduction - un exercice qu'il pratique aussi - m'ont évidemment parlé et même touché :

Translation is really not at all like writing original fiction (other than drawing on some shared skills). There is a lot of creativity involved in literary translation, but it’s a very specialized form of creativity.
Translation is a performance art.

La traduction n’a rien de commun avec le fait d’écrire de la fiction (si ce n’est dans le partage de certaines compétences). La traduction littéraire implique beaucoup de créativité, mais il s’agit d’une forme de créativité très spécifique.
La traduction constitue une performance artistique.

Aussi limpide que juste.
Comme si souvent avec lui.

Le point Ferme des Dragons 2015

Bon, on va finir par en faire un rendez-vous annuel, malheureusement.
Eh oui, car si mon dernier billet à ce sujet remonte à plus d'un an désormais, une partie des visiteurs de ce site vient directement en cherchant des infos au sujet de la suite de la série Jeunesse de Tad Williams et son épouse.
Et c'est justement Deborah Beale qui généralement discute de la question, comme dans le récent tweet ci-dessous. On apprend ainsi le titre provisoire de ce tome 3 : Heirs of Ordinary Farm, soit Les Héritiers de la Ferme Ordinaire.
Tad Williams lui-même expliquait à l'automne dernier qu'en fait sa femme avait beaucoup de choses à faire, en partie à cause de lui, et que du coup, elle n'avait pas assez de temps à consacrer à l'écriture, ce qui semble maintenant résolu.
Alors, qui sait, un tome 3 en 2015 ?


Le conseil avisé du 1er avril

Chers amis,

S'il y a bien une chose que l'on peut partager aussi bien avant d'entamer un simple billet de blog qu'un cycle en 10 volumes, c'est l'angoisse parfois irrépressible de la page blanche.
(Image d'illustration piochée au hasard complet).
Très modestement, j'aimerais essayer de vous faire part de quelques observations personnelles sur la question nées, après plus de 8 ans de traduction et 15 ans à baigner dans un univers qui...
Euh, à droite, l'image ? Ou à gauche ? Bref.
Où en étais-je donc ? Ah, oui, voilà.
Mais, je vous le dis, il faut embrasser ce que je qualifierai plutôt de toile prête à accueillir vos couleurs comme si...
Euh, on m'écoute, là-dehors ?
Et comme le disait justement le grand Stephen King dans Écriture, il ne faut pas hésiter à... Hum. D'accord...
OK.
Bon, on en reparlera un autre jour, très bien.
En attendant, méfiez-vous des poissons de saison... Je n'ai pas dû choisir une très bonne date, ça doit être ça.

PS : toute malice mise à part, le mois d'avril risque de valoir son pesant de... toiles hors traductions, donc on en reparle plus sérieusement TRÈS vite ! ;-)

 

Chaud au cœur

Pas d'info particulière sur le front de la traduction cette semaine - même si j'ai terminé mon dernier projet en cours lundi -, mais qui dit, euh, eh bien, mon nom, dit sans doute Elbakin.net et fantasy.

Si je ne suis plus associé directement à la branche associative d'Elbakin.net - n'étant plus qu'un "simple" membre -, j'ai été ravi de voir celle-ci prendre une décision importante et parlante cette semaine, avec un soutien financier actif au beau projet du Panorama illustré de la Fantasy nouvelle version.

Et si on ne le fait bien sûr pas pour recevoir des compliments, tout comme Elbakin.net depuis ses débuts, cela fait toutefois très plaisir de lire des choses comme ça, au détour d'une page.
Même et surtout à un océan de distance et quand la tâche n'est pas toujours si facile. Je serai en tout cas bien mal placé pour critiquer le travail en équipe.

Et bien sûr, c'est là un projet que vous pouvez encore et toujours soutenir !