Pas d'info particulière sur le front de la traduction cette semaine - même si j'ai terminé mon dernier projet en cours lundi -, mais qui dit, euh, eh bien, mon nom, dit sans doute Elbakin.net et fantasy.
Si je ne suis plus associé directement à la branche associative d'Elbakin.net - n'étant plus qu'un "simple" membre -, j'ai été ravi de voir celle-ci prendre une décision importante et parlante cette semaine, avec un soutien financier actif au beau projet du Panorama illustré de la Fantasy nouvelle version.
Et si on ne le fait bien sûr pas pour recevoir des compliments, tout comme Elbakin.net depuis ses débuts, cela fait toutefois très plaisir de lire des choses comme ça, au détour d'une page.
Même et surtout à un océan de distance et quand la tâche n'est pas toujours si facile. Je serai en tout cas bien mal placé pour critiquer le travail en équipe.
Et bien sûr, c'est là un projet que vous pouvez encore et toujours soutenir !
News
Si ce blog était un Tumblr, Part VI
Quand le temps presse pour mettre la main sur le câble de mon Kindle avant qu'il ne s'éteigne pour de bon, alors que j'en ai cruellement besoin afin de poursuivre mon travail...
Il faut bien un petit Pacman de temps en temps...
Cette fois, La Mort aurait pu s'abstenir
Pour une fois, La Mort aurait pu s’abstenir.
Mais voilà, Terry Pratchett n’est plus. Et je ne pensais que l’annonce de son décès m’affecterait autant. Je ne suis pas un fan « ultime » de l’auteur. Je n’ai pas une connaissance encyclopédique de son œuvre. Je ne guettai pas chacune des parutions le concernant et je ne l’ai même jamais rencontré.
Bref, je ne suis qu’un modeste lecteur, parmi des millions d’autres.
Et c’est aujourd’hui que je me rends compte que Terry Pratchett accompagnait mon parcours de lecteur depuis plus de 15 ans maintenant. Un peu comme un vieil oncle qu’on ne croise qu’une ou deux fois par an, mais qu’on aime bien. Pas le vieil oncle ronchon – enfin, si, un peu – et qu’on préfère écouter d’une oreille seulement, non. Mais celui à l’esprit alerte, avec toujours un bon mot pour vous faire sourire, une plaisanterie toutefois moins légère qu’il n’y paraît. Sans jamais chercher à vous faire la leçon au passage.
On savait Terry Pratchett malade depuis plusieurs années. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’était pas le genre de brèves que l’on aimait traiter sur Elbakin.net, mais il fallait bien le faire, au moins au nom des convictions de l’auteur justement. Son décès était donc attendu, mais il n’empêche que la nouvelle fait presque d’autant plus mal au cœur.
Terry Pratchett, ce sont Les Annales du Disque-Monde bien sûr, mais pas que, et des centaines de personnages doivent être bien tristes aujourd’hui en songeant à leur créateur.
Je crois bien que je n’oserai pas déranger Mémé Ciredutemps et quelques autres en cet instant… et pourtant, j’ai terriblement envie d’aller voir Nounou Ogg et de serrer son chat Gredin contre moi, à mes risques et périls, certes. J’aimerais vous rendre hommage autrement, mais il ne vaut mieux pas que j’essaie de dessiner quelque chose, alors…
Je pense que j’arrive au bout.
Les mots me manquent déjà. Je ne vais pas vous dire que Terry Pratchett était un écrivain incontournable bien au-delà des frontières de la seule fantasy, vous le savez déjà. Si ce n’est pas le cas, je vous envie : il vous reste de merveilleuses lectures à découvrir.
M. Pratchett, cette dernière histoire n’est pas très drôle.
En librairie cette semaine : "La Loi du Tyran"
Tiens, ma première traduction disponible cette l'année !
Et surtout bien sûr le troisième tome du nouveau cycle de Daniel Hanover/Abraham, quelques mois à peine après la parution de la traduction du tome 2, en novembre 2014.
Ci-dessous, le synopsis du roman - résumé qui n'est pas de moi - amputée de sa dernière phrase, un peu trop spoiler à mon goût.
La paix est revenue sur le royaume d'Antéa. Mais sur le trône, le regent, Geder Palliako, a de plus grandes ambitions. Il veut pacifier le monde, par l'épée et le sang, sous la bannière de la déesse araignée.
Clara, ancienne baronne d'Osterling, veuve en disgrâce depuis l'insurrection matée, a reconnu les signes annonciateurs de la guerre. Seule, pour l'instant, elle va se dresser contre le fléau en marche.
Et pour rappel, non, ce n'est pas le dernier tome... :-)
Il en reste en effet encore deux ! Rendez-vous déjà jeudi pour celui-ci.
Balade à Columbia...
J'ai déjà mentionné plusieurs fois le "FPS mais bien plus que ça" BioShock Infinite.
Eh bien, sachez que si vous ne l'avez toujours pas fait, c'est une honte, mais vous pouvez encore vous rattraper... si vous avez encore une Xbox 360 sous la main.
Car le jeu sera gratuit ce mois-ci sur la console de Microsoft dans le cadre de l'opération mensuelle Games With Gold.
On peut reprocher au FPS de Ken Levine de ne pas être tout à fait à la hauteur de son ambiance, de ses personnages ou de ses ressorts scénaristiques (sans parler de sa direction artistique, etc, etc...), puisque l'on passe souvent d'une "arène" à une autre et ainsi de suite, mais c'est une réussite à tant d'autres niveaux qu'on lui pardonne aisément.
En creusant un peu, les jeux vidéo dotés d'un scénario bien pensé/original ne sont pas si rares, mais on ne va pas revenir une fois encore sur cette fin...
Et quelle fin.
Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage
Certes.
Pas de vacances de février pour moi cette année, mais je ne vais pas m'en plaindre, bien au contraire.
Et la preuve qu'une histoire est rarement figée... jusqu'au moment où il faut bien trancher, évidemment.
La routine, sans poutine
Il est parfois bon de souffler un peu.
Ou plutôt, de prendre le temps de se poser pour mieux s'organiser, un conseil pour le moins "bateau", je le concède, mais qui prend tout son sens quand on se retrouve balloté par les évènements du moment.
De là à choisir de reculer pour mieux sauter, il n'y a qu'un pas justement, mais que je ne franchirai pas.
Jongler avec plusieurs balles a toujours un petit côté désordonné qui fait son charme, mais retrouver son train-train quotidien n'a pas que des mauvais côtés, au contraire. Et pas seulement pour une question de beurre dans les épinards, évidemment.
Personnellement, j'ai toujours eu besoin en période de traduction à rendre de journées de travail un minimum structurées et c'est toujours le cas, peu importe l'éditeur ou le texte concerné.
Que ce soit pour cette fois avec un éditeur avec qui je n'avais encore jamais travaillé n'y change donc rien mais je m'aperçois que cette routine et ces heures de boulot patiemment définies m'avaient vraiment manquées ces dernières semaines.
C'est qu'on ne se rend pas toujours compte de sa chance...
De l'autre côté de l'Atlantique
Il est 13h20 heure locale alors que j'entame la rédaction de ce billet.
Heure locale, en effet, car me voici installé dans la belle ville de Québec depuis 48h maintenant. Un déménagement à l'origine bien sûr de mon quasi-silence radio de ces derniers jours, pour celles et ceux qui auraient prêté attention à la chose, ou pas.
Bureau de l'immigration, neige, Tim Hortons, match de hockey le soir même de notre arrivée... Rien de bien surprenant au programme de ces premières heures... ce qui n'empêche pas le dépaysement.
D'autant qu'il reste encore plein de petites choses à faire, bien entendu !
Pas de volonté particulière de quitter le territoire français de ma part, ni d'obligation ;-) mais simplement l'occasion à saisir de suivre ma chère et tendre, docteur en biologie engagée sur place.
Je termine ce billet en contemplant les toits couverts de 30 bons centimètres de neige et les escaliers de secours façon série américaine de l'immeuble d'en face. Mais sous le soleil.
Et avec une nouvelle traduction en poche depuis ce matin après de longues semaines d'incertitude concernant les négociations entre l'éditeur français et son homologue étranger (Se fera ? Se fera pas ?). Que demander de plus ?
Ah, oui, des pancakes et un feu de cheminée peut-être !
PS : pour la photo qui accompagne ce billet, c'est tout de suite plus réussi que dans ce tweet avec un vrai appareil photo...