Pour vous parler un peu d'autre chose entre deux romans...
Marco Polo :
Présentée parfois comme la réponse de Netflix à HBO et Game of Thrones, j'ai longtemps hésité à regarder Marco Polo, pour découvrir finalement une série bien maîtrisée, avec des personnages charismatiques, une atmosphère épique et de gros moyens (tournage au Kazakhstan, qualité des effets spéciaux, un générique sublime qui ne gâche rien...). Tout n'est pas parfait mais je n'ai pas été étonné de voir que les spectateurs l'ont visiblement bien mieux accueillie que les critiques initiales.
Et difficile en suivant Marco Polo de n'avoir pas envie de découvrir la culture mongole ! Je vous conseillerai par exemple le récent Mongolie : la vallée du grand ciel, un magnifique ouvrage et surtout bien plus qu'un "simple" beau livre.
Mortal Kombat X :
L'introduction du podcast de Silence on joue dans son numéro en partie consacré à cette nouvelle déclinaison de la célèbre saga de jeu de baston est particulièrement bien vue (autour de la 28eme minute), à travers son aperçu du mode histoire : atmosphère assumée de série B quand ce n'est pas Z, retournements de situations loufoques, séquences d'un premier degré inébranlable suivies de répliques si nulles qu'on finit par rire, quand il n'est pas question de "sagas" familiales tendance soap opera...
Les Scorpion et Rayden des années Megadrive sont toujours là, mais épaulés voire remplacés par de nouvelles têtes parfois... étranges... ou pas. Ah, Cassie Cage... Hum. Et le tout sans parler d'un univers alternatif très... fantasy finalement, avec tout ce qui touche Kotal Kahn.
Mumford & Sons - Wilder Mind:
J'ai toujours eu des réticences face à la folk de Mumford & Sons, tout en aimant vraiment beaucoup certains morceaux. Pour tout un tas de raisons, mais surtout après m'être rendu compte qu'une des chansons de leur premier album (Thistle & Weeds") voyait son refrain reprendre note pour note celui du morceau Emotion Sickness de Silverchair (pour le coup un groupe très largement sous-côté)... Et ce n'est pas cette troisième galette qui va vraiment me réconcilier avec eux.
Si les guitares électriques sont mises en avant et si le chant de Marcus Mumford se fait plus affirmé, on est tout de même loin d'une véritable évolution.
Et on tourne un peu en rond !