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Halloween 2017 : retour au Village !

Enfin, quand je dis au village... mais vous verrez bien en cours de lecture ! :-) 

Après les scènes coupées l'an passé, j'avais en tout cas envie depuis quelques temps de revenir à cet univers, notamment le temps d'une nouvelle. Dans le cas présent, je parlerai plutôt de texte et de "proto-nouvelle", car en vue d'une "véritable" parution, j'aurais besoin de lui consacrer un peu plus de temps pour polir tout ça. 
Néanmoins, en ce 31 octobre, on peut dire que c'est au moins un récit d'ambiance. 
En espérant que ces quelques mots ne vous aient pas refroidis ! 

Ce texte peut se lire que vous ayez déjà lu Le village (nommé au Prix Imaginales cette année, je l'ai déjà dit ?) ou pas. Si vous l'avez lu, il devrait vous faire cogiter sur certains points... en tout cas, c'est le but ! 

Bonne lecture. 

Traduction, écriture, le bilan 2016 !

Karen Gillan lit un livre.
Bon, pas le mien, mais, euh, tant pis... 

Après 2014 et 2015, 2016 !
Jusqu'ici, j'ai bon. Je crois.  

Traduction :

Tout comme en 2015 et contrairement à 2014, mon travail de traduction a occupé une place assez discrète l'an passé. 

- En fait, il se résume à la parution de... Si tu me voyais comme je te vois, en juin, à savoir le dernier roman de Nicholas Sparks chez Michel Lafon, dans un genre bien différent de ce que je traduis habituellement. Mais je ne vais certainement pas m'en plaindre !
Je m'attends d'ailleurs à des ventes largement supérieures à un roman de fantasy... 
- Dans un autre registre justement, j'ai aussi traduit une (courte) nouvelle d'Aliette de Bodard pour le magazine Angle Mort, paru pour le coup en novembre. En parlant de fantasy, le fait que plusieurs séries soient en stand-by (toujours un risque avec les cycles) n'aide pas à produire un bilan plus étoffé, évidemment. 

Entre les deux, j'ai beaucoup travaillé (toujours sur du Aliette de Bodard d'ailleurs ou bien dans le domaine de la fantasy épique de Victor Milan, mais dans l'ombre, puisque le résultat n'et pas encore (ou alors tout juste) arrivé en librairie et sera à ranger dans le bilan 2017.
Bref, j'ai tout de même été largement occupé dans l'année, sans oublier que je chronique toujours pour Elbakin.net (2017 démarre fort en passant !). 

Ecriture : 

- Je ne vais pas revenir ici sur la parution du Village à cheval entre mai et juin. 
- La sortie de mon premier roman a été suivi en novembre par une nouvelle en numérique, Face cachée, qui aurait dû être accompagnée dans la foulée par une autre, au format papier, mais l'anthologie Gentlemen mécaniques a été retardée. 
- C'est une autre anthologie qui a conclu l'année, avec la parution chez Rivière Blanche de Routes de Légendes - Légendes de la Route, même si techniquement, la sortie est datée au mois de janvier de cette année 2017 qui débute. 

Précisons enfin que les deux bilans ne font donc état que des choses parues/disponibles. J'ai d'autres projets sur le feu à divers degrés d’avancement, mais ce n'est pas le billet adéquat pour en parler. 

Ce n'est rien de dire que 2016 fut une année riche en émotions, aussi bien positives que parfois... fortement liées au stress pur ! Heureusement, globalement, tout est bien qui finit bien... avec le cap mis droit sur 2017 désormais, mes amis !

Encore une fois, un énorme merci à tous les lecteurs et lectrices qui ont bien voulu donner sa chance au Village ou aux autres projets me concernant, y compris bien sûr donc du côté de la traduction. On écrit pour soi, certes, mais sans lecteurs, c'est tout de même bien plus étriqué.

Et bien entendu, très bonne année 2017 !
 

10 ans de traduction, ça se fête !

Techniquement, c’était plutôt le mois dernier.
Ou alors, l’année prochaine, si l’on fait la distinction entre la signature de mon premier contrat et un premier essai « validé » par un éditeur.

Bref, dans tous les cas, je voulais attendre justement la mise en ligne du numéro du podcast Elbakin.net consacré à la traduction, avec Mélanie Fazi en invitée d'honneur. J’ai eu l’occasion de participer aussi à cet épisode (logique !) et de revenir sur ma propre expérience (malgré quelques soucis techniques, merci Skype...).

Une expérience qui débuta donc en septembre 2006, quand les éditions Bragelonne me proposèrent de passer un essai. Je m’en souviens comme si c’était hier, il s’agissait d’un chapitre du roman Corsaire de Chris Bunch. L’essai fut réussi, validé, tout ce que vous voulez… mais l’éditeur n’avait pas de roman à me proposer dans la foulée.

Du coup, j’attendis encore quelques mois avant de remplacer au pied levé le traducteur du premier tome du Régiment Perdu pour le deuxième. Une traduction à rendre un… 1er janvier. Bien entendu, là aussi, un tel souvenir est marqué au fer rouge dans ma mémoire (ce fut un Réveillon... intense), vous vous en doutez !

Le reste… appartient à l’histoire, enfin, à mon histoire.
J’ai souvent eu de la chance, j’ai traduit des romans que j’appréciais, voire des auteurs dont j’ai été lecteur/fan avant même de plancher sur l’un de leurs textes. J’ai eu des surprises, j’ai traduit des nouvelles, du roman Jeunesse ou même de l’érotisme, selon les éditeurs et les opportunités… Il va d'ailleurs falloir sous peu que je mette à jour la colonne Traduction de ce site car j'ai pris du retard et elle n'est plus tout à fait à jour. 

En 10 ans, je n’ai jamais traduit de roman qui se soit exceptionnellement bien vendu, mais j’ai rarement connu de moments de disette. A vrai dire, jamais. A part quatre mois l’an passé. Les quatre mois les plus longs de ma vie sur le plan professionnel, en toute logique. De là à en tirer des conclusions sur l’état et l’évolution du marché, je ne m’y risquerai pas, d’autant que comme souvent dans l’édition, la traduction est aussi une histoire de personnes ou de réseaux et que tout est reparti de l'avant.

C’est aussi un métier solitaire, où l’on se retrouve qui plus est à relancer les gens régulièrement, sans garantie de tomber au bon moment. Les plannings des éditeurs sont souvent changeants et ce n'est pas une critique envers eux, mais un simple constat.

En 10 ans, j'ai aussi désormais enfin touché à autre chose que de la traduction... mais j'aime toujours autant traduire, du moins, tant que je peux trouver le temps d'écrire à côté (et on continue à parler du Village, même en vidéo).  Dans un cas comme dans l'autre, cet automne 2016 est vraiment très chargé pour moi. Je ne vais évidemment pas m'en plaindre après ce que je viens d'expliquer un peu plus haut, mais on va dire que je prends le temps de souffler quelques minutes avec ce billet ! 

Mon moi intérieur... 

Temps de passage et planning hivernal

En un mot comme en cent : tout est bien en place, on peut reprendre la route...
C'est le moment de mettre les gaz !

Ah, Lupin III, un classique... 


- Le village : dernières corrections en cours avec la version définitive du manuscrit à rendre pour le mois prochain. 
- Célestopol : encore une nouvelle et demie à décortiquer pour en détailler la trame. Ensuite...
- Projet Phantom Dust :  non, pas un simple changement de nom de code ! Mais ce changement me vaut d'attendre les retours de l'éditeur sur ma dernière mouture en date... 
- Nouvelles, etc :  deux appels à textes me font de l’œil dernièrement, mais je risque de manquer de temps pour participer... sans compter qu'il me faudrait l'étincelle de LA bonne idée. 

Sur le plan des traductions, je planche toujours sur The House of The Shattered Wings, tout en ayant jeté un coup d’œil aux épreuves du Nicholas Sparks dont la sortie approche, mine de rien... 
Les dates défilent d'ailleurs.
Et je ne parle même pas de tout ce qui se passe sur Elbakin.net depuis quelques semaines, entre interviews d'éditeurs, chroniques, concours, podcasts, nouvelle émission... 

L'association des Traducteurs Littéraires de France

Défendre les traducteurs, promouvoir la traduction... ce ne sont évidemment pas des objectifs que j'allais pourfendre.
Cette simple phrase résume d'ailleurs la raison de mon adhésion à l'organisme en question, depuis quelques semaines maintenant. J'hésitais depuis déjà un certain temps et j'ai finalement décidé de sauter le pas grâce notamment à mon confrère Gilles Goullet

Traduire reste bien sûr un métier essentiellement solitaire, mais il est toujours agréable de ne pas se sentir totalement isolé, surtout dans un contexte toujours plus difficile. Je tâtonne encore et je ne sais pas si je pourrais me montrer très utile pour l’association elle-même, mais je doute de regretter cet "investissement". 
Et si vous voulez vous faire une idée du métier, le site internet de l'ATLF est, je trouve, très complet à ce sujet. 
Pour ma part, je suis désormais inscrit dans leur annuaire. Je n'ai pas encore choisi de photo de profil en revanche, donc si jamais vous avez une idée... ;-) 

Entre deux textes à rendre - 6 !

Et je continue à parler d'autres choses que de traductions ou de projets persos en ce début de nouvelle année ! :-) 

Le livre des choses étranges et nouvelles : 
Ma lecture de "SF" annuelle, avec ce roman de Michel Faber, que j'ai quasiment lu d'une traite, ce qui m'arrive finalement de plus en plus rarement, sauf à me forcer dans le but de chroniquer le livre concerné.  Je ne connaissais pas cet auteur, si ce n'est à travers l'adaptation de l'un de ces derniers ouvrages, Under the Skin
Autant dire que je débarquais en terre inconnue, un peu comme notre héros, jeune pasteur envoyé sur une planète lointaine évangéliser un peuple bien différent de nous.
L'auteur brasse des thèmes ma foi (ah, ah) communs, tels que l'amour, la différence, le poids de la culpabilité ou de l'éloignement, à travers de nombreux échanges de lettres où le personnage principal assiste à la lente déliquescence de notre monde à distance, mais quelque chose nous touche, voire fascine. A l'image de la peuplade extraterrestre dont on effleure à peine la riche culture. A découvrir. 
 

Undertale :

Ah, la sensation de fin 2015 en jeu vidéo (après un passage sur Kickstarter), indé ou pas indé. 
RPG tout mignon et rétro évoquant RPG 16 bits et surtout la série méconnue Mother, Undertale s'est même vu propulser à la faveur d'un sondage meilleur jeu vidéo de tous les temps (sur GameFaqs). Rien que ça ! 
Bref, comment résister au rouleau compresseur en marche ? Plutôt bien en fait.
Notre personnage tombé dans le monde des monstres va bien entendu multiplier les rencontres farfelues, avec une bonne dose d'humour et/ou de clins d’œil savamment dosés à l'histoire du genre.
Réputé pour être le RPG que l'on peut terminer sans avoir tué un seul ennemi, Undertale place effectivement ses forces vives ailleurs, mais ne néglige pas ses combats, souvent passionnants. Et même émouvants pour tout dire ! 
On pourrait aussi mentionner la musique de Toby Fox, la gestion de la progression de l'intrigue, etc, etc... 
A jouer ! 
 

Queen - A Night at The Odeon : 

Un concert old school du Queen du début des années 70, autant dire avec un Freddie Mercury chevelu et non moustachu... Mais quelle énergie, quelle verve ! 
Ce vinyle tout récent propose deux disques bien rempli et la possibilité de télécharger également une version mp3 du concert, si jamais vous ne pouvez pas trimbaler votre platine partout avec vous comme un véritable hipster.
Que demander de plus ? 

Le planning fin 2015 !

Je dois dire que l'année se finit bien plus tranquillement qu'elle n'avait commencé et c'est même le moins que l'on puisse dire !
En attendant comme l'an passé un bilan du côté des traductions, sans doute la semaine prochaine, je peux vous dire que les deux semaines à venir, entre deux Pyrénéens (offrez-les frappés !),  vont être (quasiment) exclusivement consacrées au Projet Canada
Histoire de se mettre en ordre de marche pour 2016 !

Mais aussi, en prévision... 

- Divers travaux sur ce site, avec quelques pages à modifier/refondre/créer. 
- Un peu de traduction avec The House of Shattered Wings avant d'atteindre mon rythme de croisière en janvier.  
- Un calendrier à préciser pour mes dernières productions personnelles, entre les ultimes corrections à venir pour Le village et la rédaction de mon recueil de nouvelles, là aussi à plein régime dans quelques semaines, AKA Célestopol

Et en vous souhaitant de très bonnes fêtes ! 
 

Le village : mai 2016

J'ai parlé pour la première fois de mon projet de roman Le village ici il y a déjà... oh, 18 mois
Vous vous en doutez, pour que j'en reparle encore maintenant, son parcours fut finalement assez mouvementé.

Avant même de l'envoyer à d'autres éditeurs, j'ai toujours pu compter sur le soutien de Philippe Ward et Rivière Blanche, que je remercie publiquement ici. C'est lui qui m'a encouragé pour ne pas dire poussé à viser "plus gros" que sa propre structure. 
Et si vous avez suivi mes aventures, vous vous souvenez peut-être que le roman avait su retenir l'attention d'un autre éditeur, plus gros pour le coup. C'était à la rentrée 2014. Nous avons revu/révisé le roman ensemble pendant quelques mois... avant de décider qu'il valait sans doute mieux pour tous les deux de repartir plutôt de "zéro" via un nouveau projet que l'on développerait de concert. 
C'est mon fameux Projet Canada, en cours d'écriture. 

Depuis, Le village a notamment voyagé vers des rivages plus Jeunesse, mais qui ne lui correspondaient de toute façon pas vraiment. Là aussi, on m'a proposé de ne pas hésiter à proposer autre chose si j'avais un projet en stock, mais Le village n'était pas dans la bonne cible. Je vous passe quelques étapes pas forcément très palpitantes ou très glorieuses pour certains intéressés que j'aurais pu citer, ou les éditeurs que j'ai d'emblée décidé de ne pas contacter, pour en revenir à la situation d'il y a quelques semaines. 
Je me préparais donc, sans aucun souci, à voir le roman sortir chez Rivière Blanche au printemps. D'autant que c'est déjà chez eux qu'allait paraître ma première nouvelle acceptée. Et personne ne pourra mettre en doute la passion de Philippe pour ses publications. 

Mais Les Editions de l'Instant sont entrées dans la danse. La maison est on ne peut plus jeune, mais surtout ambitieuse côté ligne éditoriale. J'ai longuement discuté avec Patrick Dechesne, le fondateur. Je dois même dire que je ne l'ai pas ménagé niveau questions, même après déjà une longue interview autour de leur projet de financement participatif cet été. Je l'ai vraiment bombardé. Mais un roman, c'est encore bien différent d'une "simple" nouvelle au sommaire d'une anthologie. Avoir en grande partie les mêmes goûts littéraires ou la même vision du marché ne fait pas tout.
C'est un saut dans l'inconnu, qui reste un pari pour moi aussi, je ne le cache pas. 

Je lui avais toutefois envoyé Le village, me disant que ce serait toujours un avis de plus, dans le "pire" des cas. Mais il se trouve que Patrick et son équipe ont vraiment beaucoup aimé le roman, au point de me proposer tout de suite de signer un contrat, avec un à-valoir que je sais - pour connaître un peu les tarifs en cours sur le marché de l'imaginaire - assez "conséquent". Sans parler d'un tirage minimum appréciable.
Evidemment, l'argent ne compte pas plus que ça en littérature (personne n'écrit dans le but de faire fortune), loin de là, mais comme le dit Philippe Ward, un à-valoir vaut toutes les recommandations. Non seulement l'éditeur croit au roman, mais c'est aussi le signe qu'il va se battre pour lui.  

Je vais donc reprendre Le village en décembre/janvier pour lui apporter cette fois d'ultimes modifications et le roman devrait sortir en mai 2016, c'est sûr et certain (toujours avec une illustration de couverture signée Marc Simonetti). Si elle a finalement beaucoup évolué depuis son premier jet, cette histoire compte bien sûr énormément pour moi, et pas seulement en tant que premier roman. Je reste très attaché à ces personnages qui m'ont accompagné durant des mois. 
Et pour la peine, enfin diront certains, un petit synopsis ! 

Une jeune fille se réveille un matin dans une demeure inconnue. 
Livrée à elle-même au cœur d'un village aussi étrange que désert, privée de ses souvenirs, elle va bien vite se rendre compte que les secrets de son passé sont liés à ceux des anciens habitants des lieux. 
Pour se défaire de ces liens invisibles et espérer quitter ce village aux allures de prison hors du temps, elle va devoir raviver les cendres d'un bûcher centenaire...

Pour toute question, n'hésitez pas, je reste disponible ici ou via ma page Contacts