Chers visiteurs et amateurs de voyage !
Vous avez à peine le temps d'un aller-retour sur la Lune en traversier-obus pour profiter de votre fin de semaine ?
En attendant notre prochain guide à destination de Cérès, ne vous inquiétez pas ! Notre agence est là pour vous conseiller et rendre inoubliable votre séjour à Célestopol, comme il se doit de chaque visite au sein de la fabuleuse cité lunaire.
On ne vous présente évidemment plus ses canaux où coule un sélénium brumeux et mordoré, ses coupoles vert-de-gris, ses ponts de marbre et ses arcades aux cafés feutrés...
Place à un tour d'horizon un peu plus détaillé de ce qui vous attend au cours de votre villégiature !
Envie d'histoire et de culture ?
- Le Cosmodrome :
Premier contact avec la cité, c'est une étape indispensable, mais pas seulement pour récupérer votre malle en camphrier ou faire signer vos papiers. Le cosmodrome de Célestopol laisse admirer son architecture très métallique et notamment les magnifiques verrières de sa grande nef. C'est aussi l'occasion de croiser pour la première fois les armoiries de la ville présentant la devise de la cité, instaurée par le duc Nikolaï, Oderint Dum Metuant.
"Qu'ils nous haïssent pourvu qu'ils nous craignent", une citation de l'empereur romain Caligula.
- La tour d'horloge Saint-Basile :
Comment ne pas vouloir grimper jusqu'au sommet ? Construite à l'occasion de l'inauguration de la ville en 1851, c'est son monument le plus en vue et le plus connu. Souvent comparée à Big Ben, ou plus justement à la tour horloge du Palais de Westminster, Saint-Basile la domine largement, de plus de trente mètres. C'est le bâtiment le plus élevé de toute la cité, et de loin, là encore. En réalité, Saint-Basile se rapproche davantage - dans ses mécanismes en rapport direct avec l'horlogerie en tout cas - de l'horloge astronomique de Prague.
- La forteresse Saint-Paul :
Dominant le canal de l'Amirauté, l'imposante structure ne se visite pas à proprement parler. Ou alors, c'est que votre séjour à Célestopol aura bien mal tourné. Evidemment, il s'agit du centre névralgique des forces armées de la cité. Sur une note plus légère, la forteresse héberge aussi la célèbre Brigade des chats, félins à l'origine introduits à Célestopol pour faire la chasse aux rongeurs. Ceux-ci ont disparu depuis longtemps, mais la brigade a perduré et le duc décore même certains de ses fiers représentants félins, le 17 mars. Les membre de la brigade possèdent d'ailleurs leur propre entrée dans la forteresse (à leur taille, n'espérez pas l'emprunter...), encadrée par deux statues de bronze à leur effigie.
- Le palais ducal :
Rarement ouvert au public, sa visite n'en est que plus inestimable. Le duc Nikolaï est en effet connu pour ses collections privées (Rodin, , etc...), qui rivalisent avec les plus belles expositions des nombreux musées de la ville. Son architecture évoque pour certains le palais Ioussoupov, même si ses inspirations sont avant tout néo-classiques. A ne pas confondre avec le palais d'été du duc, beaucoup plus éloigné du centre-ville. Célébré pour ses jardins, il n'est quant à lui jamais ouvert aux habitants, sans même parler des touristes. Rares sont même les invités du duc à pouvoir affirmer avoir franchi ses grilles un jour.
- Le musée des Beaux-Arts :
En parlant de musée, il est impératif de vous arrêter, même pour une petite heure volée, au musée des Beaux-Arts de la ville, bâti par Roman Klein, celui-là même qui a conçu les plans du musée Pouchkine à Moscou. Le duc Nikolaï l'a engagé dans le but avoué de surpasser justement ses travaux moscovites et il s’en vante régulièrement. L’architecte eut à peine eu le temps de reprendre son souffle, littéralement, entre deux projets d’une telle ampleur. Les expositions temporaires sont particulièrement appréciées. La Joconde de Léonard de Vinci fut même exposée un temps. On dit que pour satisfaire cette lubie, Nikolaï dépensa plus de deux cent mille napoléons (un napoléon = 20 francs or).
- Le festival d'été :
Si les saisons n'ont que finalement peu d'importance à Célestopol du fait de la température régulée de la ville, nous vous conseillons vivement de profiter de son festival d'été si vous séjournez sous la coupole au mois d'août. C'est en effet l'occasion d'admirer de magnifiques feux d'artifices au-dessus des trois canaux principaux de la cité, pourquoi pas à bord de l'une des navettes fluviales qui les sillonnent à toute heure du jour ou de la nuit (là encore, des notions bien floues à Célestopol !). Seul peut rivaliser avec eux le concours de sculptures sur glace du lac aux castors. Mais tout dépend des goûts de chacun, comme souvent !
Où sortir, où se restaurer, où s'amuser ?