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Quelques mots qui rassurent et qui touchent !

Matthew Harral

J'ai beaucoup parlé de nouvelles ou de traduction ces derniers temps, mais mine de rien, une autre sortie se rapproche, celle d'un certain roman, Le village (qui n'aura donc jamais changé de titre). 
En revanche, le texte, lui, a tout de même bien évolué (heureusement vous me direz). 

Et alors que la date de sortie se profile justement, impossible de mon côté de ne pas douter, même avec plein de choses en tête à gérer.
Evidemment, ce qui suit m'a tout de même rassuré un peu. C'est toujours délicat de savoir comment réagir devant une telle déclaration que je ne me vois pas commenter, alors je me contenterai de dire que je suis infiniment ému par ces lignes. 
Pour le reste, je laisserai mon éditeur se débrouiller avec ! ;-) 

 

Un premier roman qui avance en équilibriste, à la frontière ténue entre le livre pour adolescent et le livre sur l'adolescence. Qui parvient à saisir l'esprit de cet âge insaisissable, avec des références revendiquées à Peter Pan et des échos lointains de Sa Majesté des Mouches. Une histoire qui, comme ses héros, devient adulte dans l'épreuve, dans la douleur, avec une sensibilité et une magie à fleur de peau. Les premiers pas d'un auteur qui a déjà son univers, et qui donne envie de le suivre.
Estelle Faye

Le village : mai 2016

J'ai parlé pour la première fois de mon projet de roman Le village ici il y a déjà... oh, 18 mois
Vous vous en doutez, pour que j'en reparle encore maintenant, son parcours fut finalement assez mouvementé.

Avant même de l'envoyer à d'autres éditeurs, j'ai toujours pu compter sur le soutien de Philippe Ward et Rivière Blanche, que je remercie publiquement ici. C'est lui qui m'a encouragé pour ne pas dire poussé à viser "plus gros" que sa propre structure. 
Et si vous avez suivi mes aventures, vous vous souvenez peut-être que le roman avait su retenir l'attention d'un autre éditeur, plus gros pour le coup. C'était à la rentrée 2014. Nous avons revu/révisé le roman ensemble pendant quelques mois... avant de décider qu'il valait sans doute mieux pour tous les deux de repartir plutôt de "zéro" via un nouveau projet que l'on développerait de concert. 
C'est mon fameux Projet Canada, en cours d'écriture. 

Depuis, Le village a notamment voyagé vers des rivages plus Jeunesse, mais qui ne lui correspondaient de toute façon pas vraiment. Là aussi, on m'a proposé de ne pas hésiter à proposer autre chose si j'avais un projet en stock, mais Le village n'était pas dans la bonne cible. Je vous passe quelques étapes pas forcément très palpitantes ou très glorieuses pour certains intéressés que j'aurais pu citer, ou les éditeurs que j'ai d'emblée décidé de ne pas contacter, pour en revenir à la situation d'il y a quelques semaines. 
Je me préparais donc, sans aucun souci, à voir le roman sortir chez Rivière Blanche au printemps. D'autant que c'est déjà chez eux qu'allait paraître ma première nouvelle acceptée. Et personne ne pourra mettre en doute la passion de Philippe pour ses publications. 

Mais Les Editions de l'Instant sont entrées dans la danse. La maison est on ne peut plus jeune, mais surtout ambitieuse côté ligne éditoriale. J'ai longuement discuté avec Patrick Dechesne, le fondateur. Je dois même dire que je ne l'ai pas ménagé niveau questions, même après déjà une longue interview autour de leur projet de financement participatif cet été. Je l'ai vraiment bombardé. Mais un roman, c'est encore bien différent d'une "simple" nouvelle au sommaire d'une anthologie. Avoir en grande partie les mêmes goûts littéraires ou la même vision du marché ne fait pas tout.
C'est un saut dans l'inconnu, qui reste un pari pour moi aussi, je ne le cache pas. 

Je lui avais toutefois envoyé Le village, me disant que ce serait toujours un avis de plus, dans le "pire" des cas. Mais il se trouve que Patrick et son équipe ont vraiment beaucoup aimé le roman, au point de me proposer tout de suite de signer un contrat, avec un à-valoir que je sais - pour connaître un peu les tarifs en cours sur le marché de l'imaginaire - assez "conséquent". Sans parler d'un tirage minimum appréciable.
Evidemment, l'argent ne compte pas plus que ça en littérature (personne n'écrit dans le but de faire fortune), loin de là, mais comme le dit Philippe Ward, un à-valoir vaut toutes les recommandations. Non seulement l'éditeur croit au roman, mais c'est aussi le signe qu'il va se battre pour lui.  

Je vais donc reprendre Le village en décembre/janvier pour lui apporter cette fois d'ultimes modifications et le roman devrait sortir en mai 2016, c'est sûr et certain (toujours avec une illustration de couverture signée Marc Simonetti). Si elle a finalement beaucoup évolué depuis son premier jet, cette histoire compte bien sûr énormément pour moi, et pas seulement en tant que premier roman. Je reste très attaché à ces personnages qui m'ont accompagné durant des mois. 
Et pour la peine, enfin diront certains, un petit synopsis ! 

Une jeune fille se réveille un matin dans une demeure inconnue. 
Livrée à elle-même au cœur d'un village aussi étrange que désert, privée de ses souvenirs, elle va bien vite se rendre compte que les secrets de son passé sont liés à ceux des anciens habitants des lieux. 
Pour se défaire de ces liens invisibles et espérer quitter ce village aux allures de prison hors du temps, elle va devoir raviver les cendres d'un bûcher centenaire...

Pour toute question, n'hésitez pas, je reste disponible ici ou via ma page Contacts

 

On en reparle aussi en 2015

La dédicace de Marc. :-)

Après quelques semaines mouvementées en fin d'année (et un "petit" déménagement en vue, mais je ne vais tout de même pas vous demander de venir m'aider, rassurez-vous), il sera également temps, d'ici peu, que j'aborde de nouveau Le village. :-)
En attendant, je me suis permis - avec d'infinies précautions - de scanner la jolie dédicace de Marc Simonetti (encore mille mercis) dans mon exemplaire de Coverama, son artbook paru l'an dernier.
Histoire de vous donner un autre aperçu de l'ambiance du roman, avec sa vision de l'un des personnages principaux de mon histoire.
Et oui, j'en suis toujours aussi content, évidemment !

Skin Trade arrive en poche

Chez J'ai Lu, cette semaine...

Le détective privé, Randi enquête sur une série de meurtres sanglants. Un tueur dépèce ses victimes, une manière de faire qui évoque à Randi le meurtre de son propre père quelques années plus tôt.
Un roman policier mêlé de fantastique
.

Certains se souviendront peut-être que j'avais rédigé une préface dans le cadre de la parution de cette novella chez ActuSF.
Eh bien, cette préface, de même que le dossier George R.R. Martin qui concluait cette édition, ne sont pas repris dans la version de poche.
Évidemment, ladite version poche est moins chère, mais bon, moi, ce que j'en dis...

Décantation !

Un petit point roman aujourd'hui, pour changer !
Dans ma FAQ, je parlais d'une date de parution fin 2014 ou début 2015.
Alors, certains s'en doutaient peut-être maintenant que la rentrée approche à grands pas, mais ce sera finalement... début 2015.

En ce moment, après une relecture (de plus) globale, je m'attache à traquer tout ce qui peut rester d'incohérences, répétitions, maladresses, points d'intrigue flous... et du mieux possible.

J'en profite pour remercier les quelques personnes à qui j'ai récemment proposé de jeter un œil à mon manuscrit afin d'avoir un autre regard dessus et qui ont gentiment accepté - dont une en particulier - pour leurs conseils avisés et leurs encouragements.
Quand en plus il s'agit de quelqu'un dont on a beaucoup aimé les romans, c'est encore plus motivant !

Et je valide avec Karen Gillan, parce que.

Rejoignez le Régiment Perdu !

J'ai eu un petit pincement au cœur en découvrant que Le Régiment Perdu faisait partie des titres retenus cette année pour le 10 ans 10 euros des éditions Bragelonne.
Car j'ai forcément un lien un peu spécial avec le cycle de William Forstchen, qui "scella" mon destin de traducteur.
Le tome 2 constitue en effet le premier roman traduit officiellement par mes soins. Et donc une expérience à part !
Ah, être rappelé quand on ne s'y attendait pas, se lancer dans le travail à corps perdu, relire 6 ou 7 fois son texte avant de le rendre, fébrilement, plancher jusqu'à la dernière minute un 31 décembre... Je m'en souviens encore comme si c'était hier et peu importe si cette formule est depuis longtemps galvaudée !

Je dois dire que je ne connaissais pas du tout ce cycle avant la parution du premier tome. Je n'avais pas non plus de référence particulière en "fantasy militaire". A l'époque, en 2002 - soit quelques années avant la parution française tout de même ! - nous avions même totalement raté sur Elbakin.net l'achat des droits par Tom Cruise, qui à l'époque voulait visiblement en tirer un film (On parla aussi vaguement d'une série TV en 2009). 

Mais, évidemment, pas question de faire la fine bouche. Heureusement, j'eus alors la bonne surprise de découvrir alors un cycle aux personnages bien plus attachants que je ne l'aurais cru, des intrigues prenantes, des batailles dantesques à un contre dix. Bien sûr, l'auteur aime beaucoup les détails - j'ai tout de même acheté un dictionnaire de la fonderie exprès pour le tome 5, toujours sur mon disque dur d'ailleurs - parfois superflus, on se doute bien que les "gentils" vont l'emporter à la fin et même pour un peuple en temps de guerre, les avancées technologiques justement de nos héros se font à vitesse grand V... Mais c'est aussi pour ça qu'on lit le Régiment Perdu !

Si vous n'avez donc jamais ouvert ces romans je vous invite sincèrement à leur donner sa chance, et pas seulement parce que j'en ai traduit 3 tomes (le premier ayant été traduit par Karim Chergui).
Le colonel Keane, Hans Schuder, Vincent Hawthorne, ce bon vieux Emil Weiss, le chirurgien du régiment... Je me souviens encore de leur quête épique pour la liberté, de leur soif d'indépendance, de leur parcours personnel, voire intime...

Que dire de plus ? Même si j'ai bien conscience que Le Régiment Perdu ne représente pas un sommet du genre, ce fut une étape importante dans mon parcours et je tenais à rendre un petit hommage à tous ces personnages et à leur créateur.
 

Infinity Blade est disponible !

Depuis hier.
Les deux novellas de Brandon Sanderson se retrouvent réunies dans un seul volume, chez Panini Books/Eclipse.
Donc, logiquement, si vous aimez :



- Brandon Sanderson
- Les grosses épées
- Les méchants charismatiques
- Les jeux vidéo

Et la fantasy épique sans prise de tête, vous devriez trouver de quoi vous occuper quelques heures.

Sinon, mon concours Les Mille Noms est toujours en cours !

Les Compagnons du Chaos

Et voilà, le roman de Luke Scull est officiellement disponible !

Les dieux ont été massacrés, leur magie dérobée. Le Seigneur Mage Salazar règne sans partage sur la cité de Dorminia grâce aux pouvoirs de ses Exaltés. Au-delà des mers, la Dame Blanche et ses espionnes à la peau pâle veulent libérer la ville et détruire le tyran. Entre eux s'étendent les Highlands, infestés de créatures et de démons que chacun tente de contrôler. Les habitants du royaume, pris au piège, ont désespérément besoin de héros.
Mais ils n'auront qu'une bande de mercenaires, un demi-mage, de vieux guerriers rouillés et deux jeunes orphelins pleins de rêves et d'espoir : les Compagnons du Chaos.


« Totalement jubilatoire ! »Daily Mail
« La meilleure série de fantasy de l'année ! »SF Book Reviews
« Une langue affûtée, de l'action et beaucoup d'humour noir. »The Wertzone


Le premier tome de cette trilogie est publié par Fleuve Éditions (N'hésitez pas à cliquer sur la petite étoile, ça ne mange pas de pain !).
L'éditeur a même mis en ligne pour l'occasion une petite interview de l'auteur. Vous pouvez ainsi la consulter à cette adresse.
En attendant, je l'espère, le premier chapitre du roman...