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Entre deux textes à rendre - 21

De nouveau, plusieurs mois se sont écoulés entre deux numéros de cette rubrique…
On se demande bien ce qui a pu se produire !
Mais me revoilà.

Detective Conan : The Culprit Hanazawa

Ah, Detective Conan !
Si vous avez toujours trouvé que le taux de criminalité dans cette version du Japon était tout de même sacrément problématique, ce spin-off est fait pour vous !
Avec un humour déjanté, il se moque gentiment de l’univers de la série principale, dont à peu près tous les personnages font une apparition. Avec en prime un criminel pas si lambda et un petit mystère. Les épisodes, courts, s’enchaînent très vite.
Cette première saison est disponible sur Netflix.



Rival Sons - Darkfighter

Qui dit nouvel album de Rival Sons devrait dire évènement sur le plan de la scène rock…
Même si je dois dire que je reste un petit peu sur ma faim.
Il manque peut-être d’un ou deux morceaux d’une trempe supérieure, même si le talent du groupe se révèle bien entendu toujours bien présent.



Hoa

Côté jeux vidéo, je manque là aussi de temps, mais j’ai tout de même lancé le tout mignon Hoa, un jeu de plateformes évoquant les Ori, mais sans ennemi. Le genre de jeux où appuyer sur une touche pour le lancer vous permet de décrocher un trophée ! Véridique. Facile et joli, que demander de plus ? Un peu de challenge, peut-être ?
Je dois avouer l’avoir totalement raté à l’époque de sa sortie.

Stereotypical Working Class et Célestopol

Stereotypical Working Class est un groupe de rock qui a fêté ses 20 ans de carrière en 2019.
Pourquoi je vous en parle sur ce blog ? Eh bien, ce n’est pas dans le cadre de ma “rubrique” Entre deux textes à rendre, mais parce que le nouvel E.P. du groupe vient de sortir aujourd’hui même et que ce mini-album de 5 titres s’intitule… Célestopol.
Et non, ce n’est pas un hasard ! L’an dernier, j’ai eu la surprise d’être contacté par Bertrand, le bassiste du groupe, qui avait lu et, par chance, beaucoup aimé mon recueil. Au point que ce dernier a inspiré au groupe une chanson et même le titre de cet E.P. !
Avant même d’écouter la moindre note du morceau, évidemment, je me suis senti extrêmement flatté. Songer que mes mots avaient pu en inspirer d’autres, que l’univers de Célestopol était parvenu à se montrer suffisamment évocateur pour faire naître une chanson, pas moins… Sincèrement, je ne crois pas que cela soit si courant et j’ai ressenti une émotion rare à l’évocation de ce projet.
Mais une fois écouté le morceau en question, il y a déjà plusieurs mois (Tempus Fugit…), que dire ? Dans sa durée, sa composition, ses paroles, sa dimension intimiste et épique à la fois… C’est bien simple, si j’avais une once de talent (enfin, à vrai dire, bien plus qu’une !) dans le domaine musical, je crois que c’est exactement ce que j’aurais pu ou voulu concevoir. En tout cas, la vision de Stereotypical Working Class est 100% approuvée et même revendiquée par l’auteur, que ce soit dit !
Merci encore à tout le groupe pour sa confiance. Il me semble évident que le duc Nikolaï devrait les déclarer au plus vite citoyens d’honneur de la cité…
Célestopol, l’E.P., est disponible dès maintenant en numérique, en écoute et achat bien sûr. Pour les versions physiques, il faudra en principe attendre le retour des concerts… Et j’ai hâte, c’est un euphémisme !
Ci-dessous, les paroles du morceau.

I’ve worked to build the future from my inner world
I’ve made all sort of plans and it finally works
If I’m telling you my story would you really care?
I’ve built a city on the moon , I’ve made things that no one dare

I must confess what I’ve done I tried to hold the line
I see beauty in the difference , not a modern state of mind
Something in me is undone, I tried to hold the line
all of this mess is undone …

I’m living in this new world but it ‘s full of ghosts
They’re in the walls of buildings and in the regrets of their hosts
If you look upon your poor head you will see no blue sky
Only stars and no one cares about these clouds in your mind

I must confess what i’ve done
All off this mess is undone

Am I something for you
Will you ever try to find, why
I’ve made it all?
Who I really am now

And I’m waiting for who
Will just bring the light
There’s no heat around me now
Stars are cold and all around

If you walk around the city you will understand
There’s so much to learn from difference and we all must learn
You ‘ll meet a bear who’s talking, mechanical men
You may even fall in love and put your heart in iron hands
I will confess what i’ve done I choose to cross the line
My secret is Selenium, it’s no so easy to find…

Am I something for you
Will you ever try to find, why
I’ve made it all?
Who I really am now

And I’m waiting for who
Will just bring the light
There’s no heat around me now
Stars are cold and all around

No one will hear my story
No one would ever try
I’ve tried to build the future and I have crossed the line
But I see beauty in difference
Not an ordinary life
I’ll see the beauty of that will come
Won’t you open up
Won’t you open your eyes

Am I something for you
Will you ever try to find, why
I’ve made it all?
Who i really am now

And I’m waiting for who
Will just bring the light
There’s no heat around me now
All these stars around me…

Entre deux textes à rendre - 18

Eh bien, cela faisait longtemps !
Le temps fond décidément trop vite au mois de juillet…

Wolfenstein: Youngblood
Après avoir mis de côté - un peu piteusement, je l’avoue - Layers of Fear 2 ou entamer le cataclysmique The Sinking City, mes envies de défouloir et mon manque de temps criant m’ont poussé dans les bras du nouveau Wolfenstein. Deux héroïnes cette fois, Paris, toujours cet univers uchronique façon années 80 désormais, avec ces cassettes audio… et des Nazis à éliminer par centaines, évidemment.

Les Furies
Un western publié chez Actes Sud, je ne pensais pas me tromper et en prime, c’était exactement ce qu’il me fallait en ce moment… A vrai dire, je ne me suis d’ailleurs pas trompé. L’histoire est prenante, les personnages à vif, la poussière vous étouffe. Mais je dois avouer que pour une fois (c’est vraiment rare chez moi), j’ai été plusieurs fois gêné par la traduction, à savoir une révision.
Comme quoi, peut-être vaut-il parfois mieux repartir de zéro !

Throw Throw Burrito
Enfin, un kickstarter qui arrive à bon port !
Créé par la même équipe que le célèbre Exploding Kittens, Throw Throw Burrito est arrivé dans ma boîte aux lettres la semaine passée. Maintenant, il ne reste plus qu’à trouver le moyen de le tester…
Et ça tombe bien, nous sommes en plein été !

Le Village : la playlist !

J'en avais déjà parlé... euh, voilà un certain temps ?
Mais comme je n'aime pas laisser les choses en plan, j'ai donc repris mes bonnes vieilles habitudes de l'époque où je "feuilletonnais" sur un certain site, afin de vous proposer une sélection de morceaux (uniquement des chansons) qui me semble restituer l'ambiance de mon roman.
Je précise tout de suite que si ça ne vous dit rien ou si vous vous êtes déjà imaginé votre propre bande originale à la lecture du village, surtout, ne changez rien !
Ne vous forcez pas à écouter la playlist ci-dessous. Je ne voudrais pas au contraire vous faire penser que le roman n'est pas pour vous simplement parce que nous n'avons pas les mêmes goûts musicaux. ;-)
Encore une fois, je ne prétends pas détenir la "vérité" à ce sujet comme sur le reste, même si j'en suis l'auteur.

Pour le reste justement, je n'ai évidemment pas choisi ces morceaux au hasard, que ce soit musicalement ou au sujet de leurs paroles et des thèmes abordés. Mais j'ai tout de même tenté de ne pas être trop transparent par rapport au roman, donc ne vous fiez pas forcément au titre des chansons (Oui, même avec "Requiem" ou "The End Of All Things" comme titre, si, si) ! 

Au passage, si vous voulez vous procurer Le Village en vente directe par exemple, pourquoi ne pas passer par le site de l'éditeur

 

Entre deux textes à rendre - 9 !

Une "rubrique" qui n'a jamais aussi bien porté son nom avec la tête dans les nouvelles...
Mais cette fois, histoire de changer un peu, il sera question de cinéma au lieu d'un roman autre que classé SFF !

The Witch : 

Précédé d'une flatteuse réputation, le premier film de  Robert Eggers n'est finalement pas désagréable mais flirte régulièrement avec le pétard mouillé. Non, The Witch ne fait pas vraiment peur et ne va pas vous glacer d'effroi, en dehors de trop rares séquences finalement attendues (Pour la plupart). Plus que le script, c'est sans doute la gestion du rythme qui s'avère problématique. Je n'ai aucun souci avec un film lent, surtout pour distiller une ambiance poisseuse et/ou horrifique, mais là, on s'ennuie ferme.
Dommage, car quand le le film fonctionne (et les acteurs sont plus que corrects, sans parler de la bande originale efficace),  il sait se faire étouffant. 

 

 

 

Red Dead Redemption :

Pas vraiment de surprise côté jeux vidéo !
C'est l'été, les grosses sorties se font attendre, je devrais plutôt commencer par finir Blood and Wine, mais évidemment, quand j'ai vu que la rétro du jeu de Rockstar était ENFIN activée sur Xbox One... Comment ne pas craquer, d'autant que le jeu tourne mieux que sur son support d'origine. Alors, certes, ce n'est pas un Remaster tel que le fanart ci-contre, mais bon ! Pour quelqu'un qui n'a jamais touché à un GTA non pas à cause des mécanismes de jeu mais vraiment par la faute de leur ambiance, que demander de plus qu'un Western crasseux ? 
Je suis encore très loin de l'avoir terminé, le jeu me semble un peu trop bavard et The Witcher 3 justement est passé par là pour la gestion de sa monture, mais... quel plaisir de se balader sous les étoiles, carabine à la main.

 

Show Me The Body :

Un premier album ma foi bien sympathique !
A écouter pour l'énergie et le côté brut de décoffrage des compos, qui ne se veulent pas pour autant minimalistes. Le célèbre magazine Pitchfork évoque par exemple des influences "blues, hip-hop, hardcore, and post-punk". Après écoute, difficile de les contredire car le groupe ne cherche pas vraiment à les cacher, au contraire.  
Bref, ça remue, ça part un peu dans tous les sens et c'est aussi pour ça que c'est bien !
Une demi-heure de pur concentré. 

Entre deux textes à rendre - 6 !

Et je continue à parler d'autres choses que de traductions ou de projets persos en ce début de nouvelle année ! :-) 

Le livre des choses étranges et nouvelles : 
Ma lecture de "SF" annuelle, avec ce roman de Michel Faber, que j'ai quasiment lu d'une traite, ce qui m'arrive finalement de plus en plus rarement, sauf à me forcer dans le but de chroniquer le livre concerné.  Je ne connaissais pas cet auteur, si ce n'est à travers l'adaptation de l'un de ces derniers ouvrages, Under the Skin
Autant dire que je débarquais en terre inconnue, un peu comme notre héros, jeune pasteur envoyé sur une planète lointaine évangéliser un peuple bien différent de nous.
L'auteur brasse des thèmes ma foi (ah, ah) communs, tels que l'amour, la différence, le poids de la culpabilité ou de l'éloignement, à travers de nombreux échanges de lettres où le personnage principal assiste à la lente déliquescence de notre monde à distance, mais quelque chose nous touche, voire fascine. A l'image de la peuplade extraterrestre dont on effleure à peine la riche culture. A découvrir. 
 

Undertale :

Ah, la sensation de fin 2015 en jeu vidéo (après un passage sur Kickstarter), indé ou pas indé. 
RPG tout mignon et rétro évoquant RPG 16 bits et surtout la série méconnue Mother, Undertale s'est même vu propulser à la faveur d'un sondage meilleur jeu vidéo de tous les temps (sur GameFaqs). Rien que ça ! 
Bref, comment résister au rouleau compresseur en marche ? Plutôt bien en fait.
Notre personnage tombé dans le monde des monstres va bien entendu multiplier les rencontres farfelues, avec une bonne dose d'humour et/ou de clins d’œil savamment dosés à l'histoire du genre.
Réputé pour être le RPG que l'on peut terminer sans avoir tué un seul ennemi, Undertale place effectivement ses forces vives ailleurs, mais ne néglige pas ses combats, souvent passionnants. Et même émouvants pour tout dire ! 
On pourrait aussi mentionner la musique de Toby Fox, la gestion de la progression de l'intrigue, etc, etc... 
A jouer ! 
 

Queen - A Night at The Odeon : 

Un concert old school du Queen du début des années 70, autant dire avec un Freddie Mercury chevelu et non moustachu... Mais quelle énergie, quelle verve ! 
Ce vinyle tout récent propose deux disques bien rempli et la possibilité de télécharger également une version mp3 du concert, si jamais vous ne pouvez pas trimbaler votre platine partout avec vous comme un véritable hipster.
Que demander de plus ? 

Entre deux textes à rendre - 5

Nouveau billet ne concernant pas la traduction ou le "reste" de mes "activités"... Du moins, pas directement en tout cas ! 
Et après une quatrième fournée le mois dernier...  cette nouvelle cuvée apparaît quelque peu mitigée. 

Looking East : 
Le livre d'une très belle exposition que j'ai eu la chance de voir fin septembre à Québec. Sa thématique : l'influence des artistes japonais sur leurs contemporains européens, essentiellement au 19eme siècle. Si un ouvrage, aussi soigné soit-il, ne remplace pas la vision des tableaux et autres objets exposés pour l''occasion, il n'en demeure pas moins très réussi, tout en restant très abordable - ce qui n'est pas toujours le cas de ce genre de catalogues.  
Et si vous êtes à San Francisco dans les semaines qui viennent, cette exposition organisée à la base par le Musée des Beaux-Arts de Boston va y faire un tour sous peu ! 


 

Epistory - Typing Chronicles : 
Dans Epistory, vous incarnez, je cite "une jeune fille sur le dos d'un renard roux géant qui doit annihiler une corruption insectoïde dans un fantastique monde en origami." Et accessoirement, un écrivain en panne d'inspiration. 
Avec ce genre de point de vue "meta", ses graphismes et sa musique "planante", Epistory a tout de l'arnaque jeu indé. Et pour le moment... ce n'est pas entièrement faux. Il faut dire que l'histoire n'a rien de bien exceptionnel dans son déroulement et que taper au plus vite sur son clavier les mots qui s'affichent à l'écran pour détruire ses ennemis n'est guère palpitant. 
Mais le jeu est encore en accès anticipé sur Steam et les développeurs semblent réactifs, alors laissons-lui une chance... 

1989 : 
Ryan Adams n'est pas le dernier à faire des reprises plus ou moins farfelues ou au contraire admirées, mais de là à passer le dernier album de Taylor Swift intégralement à la moulinette... il n'y avait qu'un pas que l'artiste a allègrement franchi. 
Il en résulte un album qui a très bien démarré dans le classement des meilleures ventes US et quelques morceaux assez... drôles ? Réussis ? Un peu des deux, dans un cas comme dans l'autre du fait du décalage entre l'original et la reprise. Mais rien d'extraordinaire non plus. Une récréation sincère visiblement,  mais une simple récréation malgré tout. 

Entre deux textes à rendre - 4

Et contrairement à la dernière fois, je suis bien à nouveau entre deux textes à rendre et je ne vais pas m'en plaindre, croyez-moi !

Atlas des Cités Perdues :
On ne va pas se leurrer, il s'agit là typiquement du genre d'ouvrages que j'aurais pu qualifier "d'attrape-nigauds", que l'on achète sur un coup de tête en dernière minute quand on cherche un cadeau supplémentaire pour Noël.
Et ce n'est pas tout à fait faux. Pour 25 euros, l'objet lui-même n'est pas aussi soigné qu'on pourrait le croire, sur le fond, on reste vraiment dans le survol la plupart du temps, la maquette est.. sobre... Mais on se prend tout de même vite à rêver devant cette succession de lieux à la fois si réels et lointains. Personnellement, je n'avais jamais entendu parler, me semble-t-il, d'Epecuen, je dois bien l'avouer.
Mais peut-être à offrir ou se voir offrir, c'est selon...

 

Tearaway Unfolded :
On ne va pas se mentir là encore, ma PSVita n'a pas beaucoup servi et prend actuellement la poussière. Mais je crois que je ne regretterai jamais son achat, pour la simple et bonne raison que j'ai pu découvrir Tearaway fin 2013.
Cette patte graphique (à base de... papier, de toutes couleurs, formes, etc...), son atmosphère (la musique, l'histoire mine de rien, malgré ses mécaniques de "simple" jeu de plateformes/réflexion...) et surtout une incroyable fraîcheur m'ont vraiment marqué. Alors, comme pour Journey d'ailleurs, je suis bien content de le voir revenir dans une nouvelle mouture, toujours signée Media Molecule cette fois sur Playstation 4. Et si ces quelques lignes n'ont pas su vous titiller, peut-être qu'un trailer tout mignon y parviendra ? Apparemment, le saut sur console de salon est réussi, malgré la disparition du tactile façon Vita.

Miguel - Wildheart :
Honnêtement, Miguel, ce n'est pas vraiment le genre d’artiste que j'ai l'habitude d'écouter. Je ne l'ai découvert qu'il y a quelques mois, avec la sortie de son troisième album, après avoir vu une bonne critique dans Rolling Stone. En novice du genre, je dirais simplement que si je n'apprécie pas tous les morceaux, pour des questions de rythme parfois, certains sont vraiment au-dessus du lot avec une qualité d'écriture mine de rien assez bluffante.
J'en veux pour preuve Coffee, sans doute... la meilleure chanson jamais écrite sur le café. Bon, je plaisante, puisque ce n'est pas le réel sujet du morceau... et pourtant, ça en dit long.
Parfait pour débuter la journée. Et le monsieur est quand même mieux avec des cheveux !

Entre deux textes à rendre - 3

Techniquement, le titre de ce billet n'est pas valide pour cette fois, mais je n'allais pas changer de formulation pour si peu. Considérez-le pour ce qu'il est, un rendez-vous épisodique !

Dictionnaire des yōkai :
Pour faire court, les yōkai, ce sont les fantômes/esprits (et/ou monstres) du folklore japonais, qui peuvent se montrer aussi bien affables que plus... terrifiants. On en croise évidemment souvent dans les mangas, les films, les estampes bien sûr, etc...
Et je dois dire que sitôt repéré en vitrine, cet ouvrage (comportant des centaines de références) m'a tout de suite fait envie. J'ai finalement sauté sur l'occasion et il vaut franchement le coup. Complet, soigné, fort bien illustré... C'est une vraie réussite. Mine d'informations précieuse, il reste de plus tout à fait abordable.
Et en prime, il y a même un lien avec mon projet n°2 alors, que demander de plus ?

Journey - version Playstation 4 :
J'avais adoré l'expérience Journey sur Playstation 3. Jamais un jeu n'avait sans doute aussi bien porté son nom. Bon, à part peut-être un Yatagarasu : Attack on Cataclysm. Je l'avais même classé en tête de mon top 10 fantasy de l'année 2012 sur Elbakin.net, devant n'importe quel roman, film... tout ce que vous voulez.
La beauté envoûtante de sa mise en scène, sa bande originale vibrante, l'émotion qui se dégage de chaque étape de ce voyage (trop court), grâce à une narration aussi limpide que parfaite... N'en jetez plus. J'ai été ravi de découvrir que le jeu avait été le plus téléchargé du mois sur Playstation 4 en juillet et si vous n'avez encore jamais posé vos mains dessus... Dépêchez-vous !

Frank Carter & The Rattlesnakes :
Si vous cherchez des morceaux qui font du bruit sans se départir d'une certains recherche mélodique entre deux hurlements de rage... Je vous le recommande là encore. Et c'est une totale découverte pour moi, qui ne connaissais d'ailleurs guère plus le précédent groupe de Carter, Gallows. Mais une chose est sûre, il n'a visiblement pas perdu son énergie en passant d'un projet à l'autre, sans compter son autre groupe, Pure Love. Si les textes notamment ne sont pas toujours très originaux, ils transpirent la sincérité.

Festival d'Eté de Québec 2015

Oui, un billet 100% musical cette fois !
Après tout, j'aborde parfois cet art ici-même, sans parler de certaines interventions à ce sujet sur les réseaux sociaux.
Et puis, qui ne travaille pas en musique ? Pas moi en tout cas.

L'un des avantages d'avoir déménagé à Québec, c'est bien de profiter de son festival d'été. 10 jours de concerts sur trois ou quatre scènes différentes, pour un "macaron" à 80 dollars tout compris.

Le meilleur :

Family of the year, jeudi 9 juillet :

Seul bémol, le parc de la francophonie, c'est tout petit ! Mais même derrière les grilles, un très bon moment, et pas seulement à base de ballades larmoyantes... 

Royal Blood/Foo Fighters, samedi 11 juillet :
Et ce même si le concert des Foo Fighters fut interrompu définitivement au bout de 4 morceaux à peine... Mais l'atmosphère toute particulière de cette soirée sous l'orage, la qualité du show proposé malgré tout, la foule déchaînée... Mémorable.

IAM, jeudi 16 juillet :
4eme venue du groupe mais premier passage sur les plaines d'Abraham... Efficace et rythmé, avec un public qui connaissait mieux les classiques que ce que j'aurais cru.

Interpol, vendredi 17 juillet :
Très belle performance, bien que manquant un peu de cœur. Pas vraiment de communion avec le public (ah, cette formulation bateau...) malgré la présence de nombreux fans.

Deep Purple, dimanche 19 juillet :
Je n'en attendais rien, je ne connaissais quasiment rien du groupe à part Smoke On The Water - désolé... - et j'ai été agréablement surpris, malgré les 12° à cause du vent.

Le "c'était bof ou pas loin" :

Évidemment, pas fou, nous avons fait l'impasse sur l'affiche du dimanche 12... Iggy Azalea. Arrivée en retard, à peine une heure de show, "l'artiste" s'est vue par la suite sifflée à chaque passage de son "tube" dans les enceintes, même une semaine après. Chapeau !
Malgré une foule impressionnante de 100 000 personnes, je n'ai pas été plus sensible que ça aux Rolling Stones. Difficile de ne pas avoir l'impression que, comme d'autres cela dit, ils tournent avant tout pour faire entrer des sous dans la caisse... Alors quand, en plus, on n'est pas fan... 

Le reste :

Megadeth, Boston, Viet Cong, Future Islands, Skrillex, Diplo... Du bon, du très bon ou du "Bon, heureusement qu'on est assis dans l'herbe fraîche un soir de juillet, oh, tiens, regarde ce qui se passe dans les fourrés", mais pas de grosse découverte.

Bonus :
La chaîne Youtube du festival, bien remplie.
D'ailleurs, on peut souligner aussi que globalement, l'organisation était très bonne.