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Entre deux textes à rendre - 21

De nouveau, plusieurs mois se sont écoulés entre deux numéros de cette rubrique…
On se demande bien ce qui a pu se produire !
Mais me revoilà.

Detective Conan : The Culprit Hanazawa

Ah, Detective Conan !
Si vous avez toujours trouvé que le taux de criminalité dans cette version du Japon était tout de même sacrément problématique, ce spin-off est fait pour vous !
Avec un humour déjanté, il se moque gentiment de l’univers de la série principale, dont à peu près tous les personnages font une apparition. Avec en prime un criminel pas si lambda et un petit mystère. Les épisodes, courts, s’enchaînent très vite.
Cette première saison est disponible sur Netflix.



Rival Sons - Darkfighter

Qui dit nouvel album de Rival Sons devrait dire évènement sur le plan de la scène rock…
Même si je dois dire que je reste un petit peu sur ma faim.
Il manque peut-être d’un ou deux morceaux d’une trempe supérieure, même si le talent du groupe se révèle bien entendu toujours bien présent.



Hoa

Côté jeux vidéo, je manque là aussi de temps, mais j’ai tout de même lancé le tout mignon Hoa, un jeu de plateformes évoquant les Ori, mais sans ennemi. Le genre de jeux où appuyer sur une touche pour le lancer vous permet de décrocher un trophée ! Véridique. Facile et joli, que demander de plus ? Un peu de challenge, peut-être ?
Je dois avouer l’avoir totalement raté à l’époque de sa sortie.

Entre deux textes à rendre - 18

Eh bien, cela faisait longtemps !
Le temps fond décidément trop vite au mois de juillet…

Wolfenstein: Youngblood
Après avoir mis de côté - un peu piteusement, je l’avoue - Layers of Fear 2 ou entamer le cataclysmique The Sinking City, mes envies de défouloir et mon manque de temps criant m’ont poussé dans les bras du nouveau Wolfenstein. Deux héroïnes cette fois, Paris, toujours cet univers uchronique façon années 80 désormais, avec ces cassettes audio… et des Nazis à éliminer par centaines, évidemment.

Les Furies
Un western publié chez Actes Sud, je ne pensais pas me tromper et en prime, c’était exactement ce qu’il me fallait en ce moment… A vrai dire, je ne me suis d’ailleurs pas trompé. L’histoire est prenante, les personnages à vif, la poussière vous étouffe. Mais je dois avouer que pour une fois (c’est vraiment rare chez moi), j’ai été plusieurs fois gêné par la traduction, à savoir une révision.
Comme quoi, peut-être vaut-il parfois mieux repartir de zéro !

Throw Throw Burrito
Enfin, un kickstarter qui arrive à bon port !
Créé par la même équipe que le célèbre Exploding Kittens, Throw Throw Burrito est arrivé dans ma boîte aux lettres la semaine passée. Maintenant, il ne reste plus qu’à trouver le moyen de le tester…
Et ça tombe bien, nous sommes en plein été !

Entre deux textes à rendre - 17

Il était temps de se lancer dans une nouvelle édition de cette rubrique !

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Pierre de lune :
J’ai tout récemment découvert W. Wilkie Collins, l’ami et rival de Dickens, avec quelques-unes de ses nouvelles, avant d’enchaîner donc avec ce Pierre de lune, présenté comme le premier récit policier moderne. Que dire ? C’est effectivement du très haut niveau, avec un style bien sûr inscrit dans son époque mais encore tout à fait moderne, sans compter les voiles levés sur ce que la bonne société préférerait cacher.

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Feral Roots :
Le sixième album de Rival Sons est disponible depuis quelques semaines maintenant et c’est une bonne petite claque (pour mes oreilles en tout cas). Il me semble qu’on sent un groupe en pleine confiance et sûr de ses moyens, à même de fournir un album entier de morceaux plus flamboyants ou écorchés les uns que les autres.
Et cette pochette…



Conarium :
J’avoue avoir traîné des pieds pour me lancer dans ce jeu en partie à cause de son nom qui en français ne sonne pas forcément très bien…
Dommage : même s’il ne révolutionne pas le genre des walking simulator à tendance horrifique, c’est une plongée réussie dans l’univers de Lovecraft (ici après les Montagnes Hallucinées). Il ne déroge toutefois pas à la règle des jeux réalisés par une petite équipe : c’est court, d’autant que les énigmes ne vous feront pas buter longtemps.

Entre deux textes à rendre - The Deadpool Special Edition

Eh oui, je suis comme beaucoup tombé sous le "charme" de cette adaptation portée par Ryan Reynolds... Pourtant, ce n'était pas gagné avec la Fox
L'occasion d'ouvrir de vieux cartons !

Je suis Deadpool :
Un joli album sorti récemment, mais attention,  ne pensez pas trouver là la référence absolue sur le personnage. En mélangeant un peu tout, le but premier de cette "compilation" est vraiment de présenter Deadpool à ceux qui ne le connaîtraient pas du tout ou voudraient aller plus loin que le film. 
Et quelque part, c'est aussi l’illustration que l'alter-ego de Wade Wilson reste bien plus marquant que ses aventures proprement dites.
Mais il faut bien quelqu'un pour jouer les trublions !  

 

 

 

Deadpool - le jeu vidéo 

Et je voulais surtout parler de cette autre genre d'adaptation que je me suis décidé à lancer.
Sorti initialement sur les 360 et PS3 en 2013, le jeu de  High Moon Studios est avant tout un beat them all "à l'ancienne", qui profite évidemment de l'ambiance toute particulière du comics et se révèle vite plaisant, mais assez vite basique. 
Bref, si l'on n'incarnait pas Deadpool...  Un défouloir sympathique, voire plus que sympathique à petit prix. La ressortie sur Xbox One et Playstation 4 ne changeant rien, si ce n'est que les DLC et autres bonus se retrouvent inclus de base. 

 

 

Deadpool - La BO du film

Ce n'est pas toujours facile de composer une bonne BO, notamment quand on cherche à proposer autre chose que la seule bande originale accompagnant le film. Si celle de Deadpool n'est pas tout à fait aussi réussie que celle des Gardiens de la Galaxie - pour rester dans l'univers Marvel - elle a le mérite là encore de coller parfaitement à son sujet et de remettre en avant des morceaux fort sympathiques (Juice Newton, DMX...), que ce soit avec un soupçon de dérision ou pas du tout. 
Quant au travail de Junkie XL (Mad Max: Fury Road l'an passé) il est très efficace, mais ne marquera pas non plus hors film. 

Mais sinon, je n'oublie pas de traduire ou d'écrire, je vous rassure... ou pas ! 

Entre deux textes à rendre - 6 !

Et je continue à parler d'autres choses que de traductions ou de projets persos en ce début de nouvelle année ! :-) 

Le livre des choses étranges et nouvelles : 
Ma lecture de "SF" annuelle, avec ce roman de Michel Faber, que j'ai quasiment lu d'une traite, ce qui m'arrive finalement de plus en plus rarement, sauf à me forcer dans le but de chroniquer le livre concerné.  Je ne connaissais pas cet auteur, si ce n'est à travers l'adaptation de l'un de ces derniers ouvrages, Under the Skin
Autant dire que je débarquais en terre inconnue, un peu comme notre héros, jeune pasteur envoyé sur une planète lointaine évangéliser un peuple bien différent de nous.
L'auteur brasse des thèmes ma foi (ah, ah) communs, tels que l'amour, la différence, le poids de la culpabilité ou de l'éloignement, à travers de nombreux échanges de lettres où le personnage principal assiste à la lente déliquescence de notre monde à distance, mais quelque chose nous touche, voire fascine. A l'image de la peuplade extraterrestre dont on effleure à peine la riche culture. A découvrir. 
 

Undertale :

Ah, la sensation de fin 2015 en jeu vidéo (après un passage sur Kickstarter), indé ou pas indé. 
RPG tout mignon et rétro évoquant RPG 16 bits et surtout la série méconnue Mother, Undertale s'est même vu propulser à la faveur d'un sondage meilleur jeu vidéo de tous les temps (sur GameFaqs). Rien que ça ! 
Bref, comment résister au rouleau compresseur en marche ? Plutôt bien en fait.
Notre personnage tombé dans le monde des monstres va bien entendu multiplier les rencontres farfelues, avec une bonne dose d'humour et/ou de clins d’œil savamment dosés à l'histoire du genre.
Réputé pour être le RPG que l'on peut terminer sans avoir tué un seul ennemi, Undertale place effectivement ses forces vives ailleurs, mais ne néglige pas ses combats, souvent passionnants. Et même émouvants pour tout dire ! 
On pourrait aussi mentionner la musique de Toby Fox, la gestion de la progression de l'intrigue, etc, etc... 
A jouer ! 
 

Queen - A Night at The Odeon : 

Un concert old school du Queen du début des années 70, autant dire avec un Freddie Mercury chevelu et non moustachu... Mais quelle énergie, quelle verve ! 
Ce vinyle tout récent propose deux disques bien rempli et la possibilité de télécharger également une version mp3 du concert, si jamais vous ne pouvez pas trimbaler votre platine partout avec vous comme un véritable hipster.
Que demander de plus ? 

Entre deux textes à rendre - 5

Nouveau billet ne concernant pas la traduction ou le "reste" de mes "activités"... Du moins, pas directement en tout cas ! 
Et après une quatrième fournée le mois dernier...  cette nouvelle cuvée apparaît quelque peu mitigée. 

Looking East : 
Le livre d'une très belle exposition que j'ai eu la chance de voir fin septembre à Québec. Sa thématique : l'influence des artistes japonais sur leurs contemporains européens, essentiellement au 19eme siècle. Si un ouvrage, aussi soigné soit-il, ne remplace pas la vision des tableaux et autres objets exposés pour l''occasion, il n'en demeure pas moins très réussi, tout en restant très abordable - ce qui n'est pas toujours le cas de ce genre de catalogues.  
Et si vous êtes à San Francisco dans les semaines qui viennent, cette exposition organisée à la base par le Musée des Beaux-Arts de Boston va y faire un tour sous peu ! 


 

Epistory - Typing Chronicles : 
Dans Epistory, vous incarnez, je cite "une jeune fille sur le dos d'un renard roux géant qui doit annihiler une corruption insectoïde dans un fantastique monde en origami." Et accessoirement, un écrivain en panne d'inspiration. 
Avec ce genre de point de vue "meta", ses graphismes et sa musique "planante", Epistory a tout de l'arnaque jeu indé. Et pour le moment... ce n'est pas entièrement faux. Il faut dire que l'histoire n'a rien de bien exceptionnel dans son déroulement et que taper au plus vite sur son clavier les mots qui s'affichent à l'écran pour détruire ses ennemis n'est guère palpitant. 
Mais le jeu est encore en accès anticipé sur Steam et les développeurs semblent réactifs, alors laissons-lui une chance... 

1989 : 
Ryan Adams n'est pas le dernier à faire des reprises plus ou moins farfelues ou au contraire admirées, mais de là à passer le dernier album de Taylor Swift intégralement à la moulinette... il n'y avait qu'un pas que l'artiste a allègrement franchi. 
Il en résulte un album qui a très bien démarré dans le classement des meilleures ventes US et quelques morceaux assez... drôles ? Réussis ? Un peu des deux, dans un cas comme dans l'autre du fait du décalage entre l'original et la reprise. Mais rien d'extraordinaire non plus. Une récréation sincère visiblement,  mais une simple récréation malgré tout. 

Entre deux textes à rendre - 4

Et contrairement à la dernière fois, je suis bien à nouveau entre deux textes à rendre et je ne vais pas m'en plaindre, croyez-moi !

Atlas des Cités Perdues :
On ne va pas se leurrer, il s'agit là typiquement du genre d'ouvrages que j'aurais pu qualifier "d'attrape-nigauds", que l'on achète sur un coup de tête en dernière minute quand on cherche un cadeau supplémentaire pour Noël.
Et ce n'est pas tout à fait faux. Pour 25 euros, l'objet lui-même n'est pas aussi soigné qu'on pourrait le croire, sur le fond, on reste vraiment dans le survol la plupart du temps, la maquette est.. sobre... Mais on se prend tout de même vite à rêver devant cette succession de lieux à la fois si réels et lointains. Personnellement, je n'avais jamais entendu parler, me semble-t-il, d'Epecuen, je dois bien l'avouer.
Mais peut-être à offrir ou se voir offrir, c'est selon...

 

Tearaway Unfolded :
On ne va pas se mentir là encore, ma PSVita n'a pas beaucoup servi et prend actuellement la poussière. Mais je crois que je ne regretterai jamais son achat, pour la simple et bonne raison que j'ai pu découvrir Tearaway fin 2013.
Cette patte graphique (à base de... papier, de toutes couleurs, formes, etc...), son atmosphère (la musique, l'histoire mine de rien, malgré ses mécaniques de "simple" jeu de plateformes/réflexion...) et surtout une incroyable fraîcheur m'ont vraiment marqué. Alors, comme pour Journey d'ailleurs, je suis bien content de le voir revenir dans une nouvelle mouture, toujours signée Media Molecule cette fois sur Playstation 4. Et si ces quelques lignes n'ont pas su vous titiller, peut-être qu'un trailer tout mignon y parviendra ? Apparemment, le saut sur console de salon est réussi, malgré la disparition du tactile façon Vita.

Miguel - Wildheart :
Honnêtement, Miguel, ce n'est pas vraiment le genre d’artiste que j'ai l'habitude d'écouter. Je ne l'ai découvert qu'il y a quelques mois, avec la sortie de son troisième album, après avoir vu une bonne critique dans Rolling Stone. En novice du genre, je dirais simplement que si je n'apprécie pas tous les morceaux, pour des questions de rythme parfois, certains sont vraiment au-dessus du lot avec une qualité d'écriture mine de rien assez bluffante.
J'en veux pour preuve Coffee, sans doute... la meilleure chanson jamais écrite sur le café. Bon, je plaisante, puisque ce n'est pas le réel sujet du morceau... et pourtant, ça en dit long.
Parfait pour débuter la journée. Et le monsieur est quand même mieux avec des cheveux !

De l'exploration en vue à la 1ere personne en milieu fantastique

J'ai déjà un peu parlé de mon nouveau péché mignon en ces lieux...
Histoire de ne pas être le seul à me laisse prendre (au jeu), je voulais présenter aujourd'hui deux autres projets ayant récemment retenu mon attention. 

Tout d'abord, Perception, signé par The Deep End Games, petit studio composé d'anciens membres de l'équipe à qui l'on doit notamment Bioshock Infinite (mais aussi Dead Space pour certains). Entre leur pedigree et cette histoire de jeune femme aveugle devant déambuler dans une maison hantée par d'étranges présences...
Comment ne pas craquer ?
Il leur reste en tout cas 22 jours pour financer leur projet, qui pour le moment, patine un peu, après un démarrage convaincant.

Le second, Kholat, se paie le luxe de compter sur une narration de Sean Bean (qui, bien sûr... meurt) dans la vidéo ci-dessous et joue là encore sur une dimension fantastique lorgnant cette fois nettement sur l'horreur, avec une intrigue basée autour de l'affaire du col Dyatlov. Une "affaire" encore non résolue à ce jour et qui a bien sûr donné lieu à des spéculations pour le moins farfelues (dont certaines impliquant évidemment des extraterrestres).
Celui-là se fera beaucoup moins attendre, puisque ce jeu développé par les polonais de IMGN.pro arrive dès le 9 juin.

Et enfin, un petit mot sur l'une de mes expériences vidéoludiques favorites des derniers mois, The Vanishing of Ethan Carter, qui va revenir encore plus beau, via une mise à jour gratuite pour passer d'un jeu tournant sur Unreal Engine 3 à la version 4.
J'aurais presque envie de le refaire pour retrouver cette ambiance si particulière, ses paysages, cette musique parfois si déroutante...

Balade à Columbia...

J'ai déjà mentionné plusieurs fois le "FPS mais bien plus que ça" BioShock Infinite.
Eh bien, sachez que si vous ne l'avez toujours pas fait, c'est une honte, mais vous pouvez encore vous rattraper... si vous avez encore une Xbox 360 sous la main.
Car le jeu sera gratuit ce mois-ci sur la console de Microsoft dans le cadre de l'opération mensuelle Games With Gold.

On peut reprocher au FPS de Ken Levine de ne pas être tout à fait à la hauteur de son ambiance, de ses personnages ou de ses ressorts scénaristiques (sans parler de sa direction artistique, etc, etc...), puisque l'on passe souvent d'une "arène" à une autre et ainsi de suite, mais c'est une réussite à tant d'autres niveaux qu'on lui pardonne aisément.
En creusant un peu, les jeux vidéo dotés d'un scénario bien pensé/original ne sont pas si rares, mais on ne va pas revenir une fois encore sur cette fin...
Et quelle fin.