Tempus fugit, comme on dit !
Jeudi 2 mai, mon cher Célestopol faisait son retour - pour ne pas dire son entrée - en librairie, aux éditions Libretto.
Outre divers concours, dont certains encore en… cours, cette arrivée a été accompagnée par exemple d’une interview sur ActuSF, entre autres mises en avant.
Et je voulais justement en profiter pour remercier ici, encore une fois, tous les blogueuses et blogueurs, lectrices et lecteurs ou même libraires maintenant ,qui contribuent à (re)mettre en avant cet ouvrage.
Merci à toutes et tous, vraiment !
A priori, l’accueil est pour le moment dans la lignée de celui du grand format, autrement dit, bon pour ne pas dire très bon. Merci là encore !
Et à très vite… sur la Lune ou ailleurs.
News
Vous les croiserez dans les rues de Célestopol : quelques personnages !
Présenter une poignée de protagonistes marquants, je l'ai fait l'an passé pour L'Empire du Léopard et Poussière fantôme, mais je n'y avais pas pensé il y a deux ans pour la sortie de Célestopol (bon, j'avais songé à plein d'autres choses, tout de même).
Mais voilà que cette sortie poche me permet de combler ce manque !
Si vous vous laissez tenter par une visite de Célestopol (dès le 2 mai chez Libretto), alors, sachez que vous pourrez croiser dans ses rues bien des figures, plus ou moins sympathiques, mystérieuses, c’est selon... et un millier d'autres choses encore.
Illustration : Em.
Le duc Nikolaï
Comment ne pas commencer par le maître absolu de la cité ? Il gouverne Célestopol depuis son palais, après avoir pris la succession de son père. D'aucuns le disent fantasque, d'autres sinistre... quand on ne le présente pas comme un magicien adepte de l’occulte. Absorbé par les affaires de la cité, le duc semble toutefois se perdre parfois à la poursuite de mirages.
Illustration : Em.
Arnrún Hjartardóttir
La jeune femme a dû quitter son Islande natale, devenant finalement mercenaire, souvent au service du duc. De nature exubérante, elle n'en cache pas moins de sombres secrets.
Elle ne quitte jamais ses deux armes à feu favorites, Fenrir et Jörmungandr.
Illustration : Em.
Wojtek
Le partenaire d'Arnrún dans ses aventures. Le duo de mercenaires est devenu si célèbre qu'il est même l'objet de feuilletons, voire d’albums illustrés . Ce qui ne leur simplifie pas vraiment la vie ! Wojtek, ancien soldat blessé à mort par un ours, a vu son cerveau transplanté précisément dans le corps de son bourreau.
Illustration : Stato Ozo
Anastasia
La cousine du duc Nikolaï, colonelle des forces spéciales de l'impératrice de toutes les Russies, Glorianna.
Dévouée à sa mission, la jeune femme n'hésite pas à défier son cousin. Elle a rejoint l’académie militaire à dix-sept ans, puis l’ordre des Sœurs de la Rose Blanche, s’engageant officiellement dans une vie de célibat et de privations.
Illustration : Fanny Poulain
Ajax
Le majordome du duc fait partie des automates les plus avancés de la cité, au point que l'on pourrait presque le croire doté d'une conscience propre, quand on ne le confond pas physiquement avec un être humain. On l'accuse d'ailleurs souvent d'outrepasser ses fonctions, mais il semble conserver la pleine confiance de Nikolaï.
Illustration : Marc Simonetti
Tuppence Abberline
Une spécialiste en cryptologie, que le duc souhaite engager pour s'assurer que la Coupe de l'Empereur, une compétition internationale de régates autour de la Lune, se déroule sans fraude. Elle effectue le voyage en traversier-obus conduisant à la cité dès les premières pages du livre, avant de traverser la ville et la vie armé de son caractère bien trempé.
Illustration : Rachel Yang
Gédéon
L”un des meilleurs réparateurs d’automates de la ville. Il court d’un établissement à l’autre pour assurer toutes sortes de travaux, à commencer par des révisions basiques en apparence, mais exigeant souvent des réglages délicats et précis.
Toutes sortes de commerces peuvent faire appel à lui, y compris la célèbre maison close Chez Hécate…
Illustration : Mandy Jurgens
Bo-Yeong
Membre d’une famille de la noblesse du royaume de Silla, la jeune femme vient faire des études à Célestopol. C”est là qu’elle rencontrera son futur époux, un peintre. Soutien indéfectible de ce dernier, Bo-yeong n’en demeure pas moins sensible à bien des causes, en ces temps de tumulte sous la coupole de la cité lunaire.
Illustration : Em.
Louise
Une jeune violoncelliste, véritable feu-follet, appartenant à l'’orchestre philharmonique de Paris, venue pour un an de représentations à Célestopol. Sans même en avoir conscience, elle pourrait nourrir bien des passions, parfois dévastatrices.
Et j’en compte tant d’autres que j’aimerais vous faire découvrir : Anton, le journaliste moscovite, Clémence, la doctorante de Nouvelle-France, Fiodor, le Maître des Clefs, le vieux Sergei sur son barrage, Kokorin le voleur, Octave Bellême, propriétaire de grand magasin, Alexey la conductrice de locomotive, etc, etc, etc !
Mais pour ça… Il va falloir lire Célestopol !
Célestopol, la présentation de Libretto
Le 2 mai approche !
Et cette fois Célestopol a pris toute sa place sur le site des éditions Libretto, avec notamment une nouvelle quatrième de couverture.
Que dire ? Je la trouve parfaite.
Eh oui, il n’y a pas que Game of Thrones dans la vie ces jours-ci !
“Célestopol, cité lunaire de l’empire de Russie, est la ville de toutes les magnificences et de toutes les démesures. Dominée par un duc lui-même extravagant, mégalomane et ambitieux, elle représente, face à une Terre en pleine décadence, le renouveau des arts et la pointe du progrès technologique. On y suit des habitants en quête d’émancipation, rebelles, insoumis – à l’image de la métropole –, qui portent en eux des colères intimes et des fêlures profondes.
Dans ce volume de fantasy d’influence steampunk, l’auteur nous livre un hommage décalé et ambitieux au romantisme slave.”
Célestopol, la couverture du poche !
Après l’annonce de cette sortie le mois dernier…
Place à la découverte de la couverture, ci-dessous. Pour rappel, Célestopol fera son entrée chez Libretto le 2 mai prochain. Personnellement, je la juge tout à fait dans la “charte graphique” de cette maison.
Mais ce n’est d’ailleurs pas la seule actualité du moment pour cet univers. J’aurais en effet la chance et le plaisir de proposer une nouvelle inédite se déroulant à Célestopol, dans le cadre d’une anthologie à paraître aux éditions Oneiroi, une annonce là encore qui vient tout juste de tomber.
PS : concernant la sortie du poche chez Libretto, vous êtes libraire, journaliste, blogueuse ou blogueur et cette parution vous intéresse ? N’hésitez pas à me contacter ! :)
Célestopol arrive en poche chez Libretto
Ah, depuis le temps que j’avais envie de partager cette nouvelle avec vous !
Mais voilà, c’est désormais “officiel” : Célestopol va connaître une nouvelle vie, en poche cette fois, chez Libretto.
Petite considération personnelle : Libretto est l’un de mes deux éditeurs poche préférés - je garde le mystère quant au second - et me retrouver au catalogue de cette maison haut de gamme en compagnie de noms aussi prestigieux que Bartol, Kent, Legátová, London, McDonald, ou Stevenson (ou Fabien Clavel plus près de chez nous), c’est tout de même quelque chose de fort pour mon petit cœur.
Et plus sérieusement, une grande fierté (même si je suis loin de me comparer à de tels auteurs, évidemment).
Depuis sa parution au printemps 2017 aux éditions de l’instant, je me suis battu sans relâche pour ce recueil, pour tenter de lui apporter un peu de visibilité (de bien des façons, je songe à la BD par exemple), et cette parution constitue un petit aboutissement. Célestopol représente tant à mes yeux. Le souvenir de l’insaisissable, d’instants volés réunis dans l’espoir de les conserver… souvent pour mieux les égarer.
Mais je m’égare, justement !
Pour en revenir à cette version poche, elle sera disponible dès le 2 mai prochain, au format papier mais également en numérique, pour celles et ceux qui préfèrent le livre électronique. En parallèle, sachez qu’une page Facebook officielle est à présent ouverte ! N’hésitez pas à vous abonner pour suivre toute l’actualité de Célestopol en vue de cette sortie poche, et pourquoi pas, celle aussi d’un certain Célestopol 1922…
Halloween au village - Les scènes coupées du roman
Je l'avais annoncé pour ce mois-ci, voilà le "post-mortem" du Village.
Précisons d'entrée de jeux que toutes ces scènes sont présentées de façon "brut de décoffrage". Je ne les ai pas retouchées, possibles fautes de frappe ou autres maladresses toujours incluses donc. Désolé amis lecteurs, mais c'est aussi plus "naturel", il me semble.
Le Village (qui vient de recevoir une très bonne critique dans le dernier Bifrost, je dis ça comme ça...) compte environ 500 000 signes sous sa forme définitive. Les précédentes tournaient autour de 700-750 000. J'avais du coup de quoi tailler dans le vif ! Et entre scènes parfois angoissantes et découpage de mots saignant, la date du 31 octobre me semblait toute trouvée pour mettre le résultat en ligne.
En tout cas, ce fut l'occasion pour moi de replonger dans mes dossiers. J'en avais parfaitement eu conscience lors de l'écriture, mais entre l'idée de départ et l'objet livre, un roman évolue constamment. Surtout comme dans le cas présent en naviguant entre trois éditeurs.
J'en garde un bon souvenir car ce ne fut jamais très compliqué et car j'ai beaucoup appris au passage, mais, évidemment, je n'aurais pas dit non si les choses avaient pu être plus simples dès le départ.
J'ai réuni ces "scènes coupées" (avec l'accord de mon éditeur bien sûr) dans le document ci-dessous. C'est un PDF, mais vous pouvez le convertir au format mobi ou epub en un clic avec le logiciel Calibre par exemple. Normalement, la mise en page est correcte, mais je me suis débrouillé seul à ce niveau, alors je ne garantis rien. ^^
Je me suis essentiellement limité à des passages totalement inédits par rapport à la version finale du roman. J'aurais pu inclure des chapitres entiers d'une version 0.5 ou 0.8 du Village, mais je ne suis pas certain que la chose aurait été très intéressante, à part pour quelques anecdotes peut-être. D'autant qu'il suffit parfois de modifier une phrase, voire un prénom, pour donner une tout autre résonance à telle ou telle scène ! Alors vous "obliger" potentiellement à lire trois pages pour tomber sur deux phrases inédites m'a paru contre-productif.
Je présente chaque scène coupée, en essayant tout de même de faire court. Mais j'espère que ce commentaire "non-audio" vous plaira aussi ! Quitte à vous laisser pénétrer dans mon esprit (enlevez vos chaussures s'il vous plaît), autant faire les choses bien !
En toute logique, je ne vois pas l'intérêt de se pencher sur ces scènes si l'on n'a pas déjà lu le roman. Alors je vais tout de même écrire SPOILERS en gros et gras, mais vraiment pour la forme.
Bon retour dans les rues du village et bonne lecture, j'espère !
Un été au village
Ce serait presque la fête, mais bon, quand même... j'ai su me retenir au moment de donner un titre à ce billet.
Mon premier roman est maintenant sorti depuis bientôt deux mois et les choses se passent plutôt bien.
Comme le dit mon éditeur "L'intérêt initial est dépassé et on continue à en écouler", donc c'est plutôt positif sur ce plan-là, qui m'intéresse forcément un peu dans la perspective de pouvoir pérenniser tout ça à l'avenir.
Mais sur le plan des critiques, sans tomber dans le listing (j'ai promis de ne pas le faire), je m'en sors aussi... assez bien ?
Encore une fois, je me contenterai de citer Babelio ou le bilan de Book en Stock :
http://www.babelio.com/livres/Chastelliere-Le-Village/849877
http://bookenstock.blogspot.ca/2016/07/bilan-et-fin-du-1515-demmanuel.html
Merci aussi à tous ceux qui m'ont envoyé une petite photo de votre exemplaire, prise même jusqu'en Chine ! C'était très gentil à vous.
Le roman vit donc sa vie.
Et c'est plutôt début septembre que je vous proposerai une sélection de "scènes coupées" que j'avais évoquées précédemment. L'existence d'un livre prend parfois des tours bien différents, puisque suite à une idée en l'air aux allure de boutade, une version "jeu de plateau" est maintenant en cours de développement. Comprendre, des règles ont été écrites et il faut maintenant tester tout ça !
Ça ne donnera peut-être rien mais c'est amusant. Le jeu reprend le principe de base du roman, mais pas ses personnages, je précise. Je précise car j'y tenais, pour ne pas mélanger les genres, si je puis dire. Le roman reste une aventure à part pour moi, à plus d'un titre.
Pour en savoir plus, je vous renvoie cette fois à ce sujet lancé sur le forum d'Elbakin.net.
Et enfin, un certain nombre de lecteurs ont évoqué le potentiel d'une suite, tout comme une suite potentielle (notez la subtile différence...). A ce sujet, je ne peux rien dire...
De l'exploration en vue à la 1ere personne en milieu fantastique
J'ai déjà un peu parlé de mon nouveau péché mignon en ces lieux...
Histoire de ne pas être le seul à me laisse prendre (au jeu), je voulais présenter aujourd'hui deux autres projets ayant récemment retenu mon attention.
Tout d'abord, Perception, signé par The Deep End Games, petit studio composé d'anciens membres de l'équipe à qui l'on doit notamment Bioshock Infinite (mais aussi Dead Space pour certains). Entre leur pedigree et cette histoire de jeune femme aveugle devant déambuler dans une maison hantée par d'étranges présences...
Comment ne pas craquer ?
Il leur reste en tout cas 22 jours pour financer leur projet, qui pour le moment, patine un peu, après un démarrage convaincant.
Le second, Kholat, se paie le luxe de compter sur une narration de Sean Bean (qui, bien sûr... meurt) dans la vidéo ci-dessous et joue là encore sur une dimension fantastique lorgnant cette fois nettement sur l'horreur, avec une intrigue basée autour de l'affaire du col Dyatlov. Une "affaire" encore non résolue à ce jour et qui a bien sûr donné lieu à des spéculations pour le moins farfelues (dont certaines impliquant évidemment des extraterrestres).
Celui-là se fera beaucoup moins attendre, puisque ce jeu développé par les polonais de IMGN.pro arrive dès le 9 juin.
Et enfin, un petit mot sur l'une de mes expériences vidéoludiques favorites des derniers mois, The Vanishing of Ethan Carter, qui va revenir encore plus beau, via une mise à jour gratuite pour passer d'un jeu tournant sur Unreal Engine 3 à la version 4.
J'aurais presque envie de le refaire pour retrouver cette ambiance si particulière, ses paysages, cette musique parfois si déroutante...
Promenons-nous dans les ombres...
Petit détour hors des sentiers de la traduction aujourd'hui.
Il faut bien se rendre à l'évidence : avec le temps, finis les RPGs de ma jeunesse réclamant 60 ou 80h de jeu pour en voir le bout (Ah, le boss final de Bahamut Lagoon et son duel de 2h30 ! Bon, sûrement parce que je ne lisais pas le japonais...).
Ces derniers temps, je me rends compte que je suis de plus en plus sensible aux "simulateurs de marche", pour employer un surnom souvent employé dans un but critique.
Dear Esther, The Vanishing of Ethan Carter (même si celui-ci propose plus de choses à faire) et maintenant... The Cold City: Leviathan. Tous ces jeux (?) misent avant tout sur l'ambiance, volontiers oppressante, dans un cadre parfois fantasmagorique où le personnage que l'on incarne passe le plus clair de son temps seul.
Dans le cas de The Old City qui nous intéresse ici, le jeu connut une genèse difficile, avec notamment un Kickstarter raté. C'est aujourd'hui encore une aventure réunissant une modeste équipe de passionnés et sans gros studio derrière. J'ai vu qu'il était fait mention de 5h de jeu. On serait plutôt autour de deux grosses heures, même si je n'ai sans doute pas exploré cet univers dans ses moindres recoins.
Qu'est-ce que je retiens de cette expérience narrative ?
Je ne sais pas encore. Il est question de philosophie, de la place accordée à la vérité, de factions opposées se battant sur les ruines d'une civilisation oubliée...
Certaines visions m'ont donné la chair de poule. D'autres m'ont laissé bouche bée. D'autres encore, froid. La musique joue un grand rôle dans l'atmosphère de ce genre de jeux et c'est aussi le cas ici.
Je ne sais pas si je me risquerais un jour à retourner explorer cette cité et ses méandres, à la recherche de mots griffonnés à la hâte que j'aurais pu oublier, de signes sibyllins à interpréter ou simplement d'un paysage d'un autre temps.
Mais certainement.