Nouveau billet ne concernant pas la traduction ou le "reste" de mes "activités"... Du moins, pas directement en tout cas !
Et après une quatrième fournée le mois dernier... cette nouvelle cuvée apparaît quelque peu mitigée.
Looking East :
Le livre d'une très belle exposition que j'ai eu la chance de voir fin septembre à Québec. Sa thématique : l'influence des artistes japonais sur leurs contemporains européens, essentiellement au 19eme siècle. Si un ouvrage, aussi soigné soit-il, ne remplace pas la vision des tableaux et autres objets exposés pour l''occasion, il n'en demeure pas moins très réussi, tout en restant très abordable - ce qui n'est pas toujours le cas de ce genre de catalogues.
Et si vous êtes à San Francisco dans les semaines qui viennent, cette exposition organisée à la base par le Musée des Beaux-Arts de Boston va y faire un tour sous peu !
Epistory - Typing Chronicles :
Dans Epistory, vous incarnez, je cite "une jeune fille sur le dos d'un renard roux géant qui doit annihiler une corruption insectoïde dans un fantastique monde en origami." Et accessoirement, un écrivain en panne d'inspiration.
Avec ce genre de point de vue "meta", ses graphismes et sa musique "planante", Epistory a tout de l'arnaque jeu indé. Et pour le moment... ce n'est pas entièrement faux. Il faut dire que l'histoire n'a rien de bien exceptionnel dans son déroulement et que taper au plus vite sur son clavier les mots qui s'affichent à l'écran pour détruire ses ennemis n'est guère palpitant.
Mais le jeu est encore en accès anticipé sur Steam et les développeurs semblent réactifs, alors laissons-lui une chance...
1989 :
Ryan Adams n'est pas le dernier à faire des reprises plus ou moins farfelues ou au contraire admirées, mais de là à passer le dernier album de Taylor Swift intégralement à la moulinette... il n'y avait qu'un pas que l'artiste a allègrement franchi.
Il en résulte un album qui a très bien démarré dans le classement des meilleures ventes US et quelques morceaux assez... drôles ? Réussis ? Un peu des deux, dans un cas comme dans l'autre du fait du décalage entre l'original et la reprise. Mais rien d'extraordinaire non plus. Une récréation sincère visiblement, mais une simple récréation malgré tout.