Où l’on parle encore d’un certain roman paru chez Critic…
La blogosphère de l’Imaginaire en France ne manque pas de voix dynamiques et variées. Parmi celles-ci, depuis quelques années, le blog d’Apophis a su attirer l’attention, notamment par des prises de position marquées.
A titre personnel, j’apprécie le plus souvent ses chroniques exhaustives même si évidemment, je ne suis pas toujours d’accord avec lui au bout du compte. Mais qui est toujours à 100% sur la même longueur d’onde avec qui que ce soit, surtout quand il est question de romans ?
Apophis s’était déjà chargé de la chronique de La Piste des cendres dans la revue Bifrost, aussi je savais-je que le livre lui avait plu. Mais je ne pensais pas forcément qu’il s’agirait de sa lecture de l’année dans la catégorie “fantasy francophone”, cf la capture ci-contre.
Une nouvelle que j’ai accueillie avec plaisir !
Et merci encore à toutes celles et tous ceux qui ont donné sa chance à ce roman.
News
Allo Papa Noël ? La ligne est ouverte !
Décembre est arrivé, et justement les libraires ont rouvert leurs portes…
Comme souvent, la fin de l’année est propice aux bilans et certains s’y prennent très tôt ! Et ça fait bien plaisir de voir figurer La Piste des cendres (mais aussi Célestopol, encore !) dans les premières listes du genre à tomber.
Je pense par exemple à :
- Yuyine
- Uranie
- Un papillon dans la lune
- Les pipelettes en parlent
Ou encore tout bonnement la sélection de Noël d’un site comme Babelio, sans parler des coups de cœur de l’année de la Fnac. Qui sait, ce n’est peut-être qu’un début !
Quoi qu’il en soit, merci encore, ça fait vraiment chaud au cœur, surtout en cette année… pour le moins… compliquée !
AJOUTS DE DECEMBRE :
La Geekosophe
Au Pays des Cave Trolls
Numerama
Albedo Awards
La Bibliothèque d’Aelinel
Top lectures de Xapur
En prime, j’ai aussi été aimablement invité à présenter La Piste justement, sur la chaîne Youtube De quoi ça parle ?
Merci, là aussi !
La Piste des cendres : présentation des personnages
Comme quoi, le confinement peut avoir du bon : je n’avais pas eu le temps de préparer un article du même genre que ceux rédigés pour L’Empire du Léopard ou Célestopol avant la sortie du roman le 20 février, mais voici désormais cet oubli réparé (et j’aurais même pu vous en faire découvrir le double).
J’espère que vous serez sensibles à cette présentation !
La Piste des cendres chez Critic.
Xavier Collette
Azel Alborán :
Le fils d'un propriétaire terrien venu du Coronado et d'une esclave indigène n'a jamais trouvé sa place au sein de la famille Alborán, l'un des grands noms de la noblesse de Vila Verde. Le jeune homme s’est bien vite éloigné des siens, devenant chasseur de primes sur les plaines du Nord de la péninsule, et voyageant seul dans les montagnes de l'Azur.
Il entretient des relations tout aussi compliqué avec son héritage autochtone.
Ross Tran
Zuhaitza :
Jeune indigène à la recherche de sa sœur disparue, Zuhaitza arpente les plaines en compagnie de sa mule Constance, du nom de la souveraine du Coronado.
C’est alors qu’elle s’est faite arrêter soi-disant pour vagabondage et vente de décoctions interdites qu’elle va croiser la route d'Azel, lui-même lancé à la poursuite d'une cible qu’il n’aurait jamais cru pister.
Zuhaitza a appris avec le temps à ne dépendre que d’elle-même. Mais peut-on vivre ainsi longtemps ?
Jake Gumbleton
Artemis Cortellan :
L'ancien vice-roi de la colonie, en exil depuis quelques années au large de la cité de Carthagène se voit brusquement rappelé sur le continent afin de briser le soulèvement des sécessionnistes.
L’étincelant capitaine-mercenaire d’autrefois, désormais au crépuscule de sa vie, est-il animé par la revanche ou le devoir ? Difficile de le savoir, avec un homme qui s'est toujours enivré de sa propre légende, quitte à la bâtir lui-même.
Halil Ural
Julen Alborán :
Le père d'Azel et de ses deux demi-frères, Antero et Heitor.
Régnant d'une main de fer sur sa fazenda, partageant son temps entre son élevage de "licornes" (des créatures rappelant des rhinocéros laineux) et sa distillerie, l'homme, qui se n'est jamais remis de la mort de sa première femme, s'est depuis remarié, avant tout par respect des convenances.
Résigné quant au devenir de la colonie, il doit aussi composer avec l'émergence des sociétés de prospection pétrolière, qui aimerait bien mettre la main sur les plaines.
Val ‘
Andelo Calider :
Journaliste de la Gazette, l'un des rares quotidiens indépendants de Carthagène, l'homme se montre pour le moins critique quant à la politique des autorités du Nouveau-Coronado, et quelque peu circonspect au sujet de la stratégie guerrière d'Artemis Cortellan.
Alors que la chose n’est pas courante, le reporter va même décider de rejoindre le front, pour témoigner du conflit en cours.
Z.W. Gu
Ombeline Alborán :
La nouvelle épouse du père d'Azel, qui a traversé l'océan dans le cadre d'un mariage arrangé il y a une dizaine d’années.
Beaucoup plus jeune que son époux, elle n'a que faire des traditions rigides du Coronado et a décidé de s’engager pour la cause des indigènes. C'est à ce titre qu'elle viendra elle-même trouver Azel, pour lui demander de l'aide.
Ya Lun
Le prélat Comnène :
Le dirigeant de la Croix-Blanche le plus important de la colonie regarde avec inquiétude et appréhension les troubles grandir dans la péninsule, qui ne parvient pas à vivre de façon apaisée.
Si le sort des populations indigènes lui importe, il demeure à ses yeux secondaires alors que la colonie s’apprête à célébrer ses vingt-cinq ans de paix.
Kyoung Hwan Kim
Jophiel :
Chef d’une étrange bande de hors-la-loi à la recherche d’un type particulier de biens, le petit pistolero aimerait de façon évidence s’exprimer avec le parler châtié d’un membre de la noblesse, mais il en est très loin.
Toutefois, Azel, ou quiconque, ferait mieux d’éviter de lui en faire la remarque. S’il ne tient compte que d’une voix, la sienne, il n’apprécie guère que ses troupes attirent l’attention en ville.
Le convoi :
Cholallan, Tollani, Otiru, Usan…
Autant de noms et de visages qu’Azel va devoir apprendre à connaître en accompagnant le convoi de ces fuyards sur les plaines et jusqu’aux chutes de Calabrim.
Hommes, femmes et enfants cherchent à échapper à leur sort et surtout à la condition qui est celle des indigènes dans le Nouveau-Coronado, souvent réduits à l’état d’esclaves en pratique si ce n’est en statut.
La lecture au temps du covid-19
Je ne suis pas revenu par ici plus tôt, mais vous l’aviez compris de vous-mêmes (ou vu sur les réseaux), toutes mes apparitions précédemment annoncées ont été reportées à des dates ultérieures.
La situation est inédite et surtout compliquée pour le monde du livre. Je ne sais pas encore, par exemple, si c’est une “chance” que La Piste des cendres ait pu sortir un peu plus de trois semaines avant le confinement. Trois semaines, c’est évidemment bien trop court pour faire vivre un roman… Mais c’est toujours mieux que s’il était sorti cette semaine ou la précédente.
En attendant que les affaires reprennent, il reste toujours le numérique, ou, pour des livres papier, les grandes enseignes qu’on ne nommera pas ici ou une plateforme comme La Librairie, qui assurent encore les livraisons. Je vais être honnête, j’ai peur que La Piste se retrouve tout simplement “balayé” des tables à la reprise pour faire de la place à l’embouteillage des parutions suivantes (à qui il faudra bien faire de la place aussi, en toute logique).
Alors, si vous pensiez le lire et que vous ne vous l’êtes pas encore procuré… eh bien, si vous ne le faîtes pas maintenant, pensez-y dans quelques semaines. :-) Et merci aux libraires qui prendront le temps de le lire pendant cette “interruption” forcée !
Et surtout, bon courage à vous et vos proches !
Tout savoir sur La Piste des cendres !
Illustration : Xavier Collette.
Qu'est-ce que c'est ?
Mon nouveau roman, dans le même univers que L'Empire du Léopard, sans être une suite, toujours chez Critic.
De quoi ça parle ?
Eh bien, voici le synopsis pour rappel :
1896, Nouveau-Coronado. Fils illégitime d’un influent propriétaire terrien, Azel fuit son destin, ballotté entre des origines indigènes qu’il renie et une famille qui ne l’accepte pas. Il a préféré rejoindre les montagnes, où il se contente de jouer les chasseurs de primes. Pourtant, loin des hauts plateaux, la menace d’une guerre se profile dans la péninsule : le Nord, véritable grenier à blé, estime être exploité par le Sud, plus industriel, qui dispose d’un accès à l’océan grâce au port de Carthagène. Lorsque Azel accepte à contrecœur d’accompagner un convoi d’indigènes décidés à quitter leurs anciennes terres pour le Grand Exil, le jeune homme est loin d’imaginer qu’il va lui-même se retrouver entraîné dans cette guerre civile… et tout ce qu’elle risque fort de réveiller.
Oui, mais de quoi ça parle ?
Eh bien, j'ai deux autres solutions pour vous : d'abord, à l'écrit, j'ai répondu à quelques questions sur le site d'ActuSF.
Ou alors, en vidéo, pour Critic, via cette fois une vidéo, ci-dessous.
On peut en avoir un aperçu ?
Mais bien sûr : voici les premières pages à lire en ligne.
Qu'est-ce qu'on en dit ?
Pour le moment, tous les voyants sont au vert, avec les premières chroniques de blog à être tombées jusqu'à aujourd'hui, comme celle-ci. Je peux aussi vous renvoyer à Babelio !
Autre chose ?
Oui, si vous avez envie de lire en musique, ou bien, après coup, pour vous faire une idée de l'ambiance que j'avais en tête, voici une petite Playlist.
Et surtout ce roman est disponible… maintenant !
Célestopol est de retour pour un nouveau recueil
La nouvelle vient tout juste d'être annoncée par Dimitri Pawlowski...
Célestopol va revenir pour un nouveau recueil, cette fois chez L'Homme Sans Nom.
Je pense que tout auteur ou aspirant auteur (et autrice, bien sûr) vous dira que ses univers lui tiennent à cœur, pour tout un tas de raisons. Que ce soit un premier essai qu'on considère avec nostalgie ou son dernier bébé en date. C'est le cas aussi pour moi, et je dois avouer que Célestopol occupe une place encore plus particulière.
C'est pour ça que, quasiment depuis sa sortie en 2017, je rêvais d'y revenir. Pas seulement le temps d'une nouvelle dans le cadre d'une anthologie, par exemple. Mais pour quelque chose de plus “ambitieux” encore. Ce ne fut pas facile. Là aussi, les raisons ne manquent pas. Déjà, parce que j'ai été occupé par d'autres romans et projets, qu'il fallait bien sûr mener à bien. Célestopol a aussi eu droit à une sortie en poche, qu'il a fallu accompagner. Mais, petit à petit, un nouveau recueil se construisait au fil des mois.
Je savais que Célestopol avait encore beaucoup de choses à offrir : de nouveaux lieux, de nouveaux personnages - mais aussi des anciens - et donc de nouvelles histoires. Il fallait aussi un éditeur, logique. J'ai cherché, on m'a aussi approché, parfois encore tout récemment... Le chemin aurait pu prendre au moins deux détours différents, il s'en est même fallu de peu, mais une fois les discussions entamées avec L'Homme Sans Nom, tout est allé finalement très vite. J'ai rencontré un éditeur avec un vrai propos sur mes textes, un regard à la fois pertinent et bienveillant, y compris parfois sur ce qui pouvait lui avoir moins plu et autant dire que le contact compte beaucoup dans ce genre de situations. On sort trop souvent déçus de certaines rencontres... ce qui n'a donc pas été le cas ici ! C’est aussi une maison qui compte en son sein par exemple David Bry, le dernier auteur coup de cœur des Imaginales en date et qui “place” très régulièrement ses livres en poche, donc bien intégrée dans le tissu de l’Imaginaire en France.
En bref, Célestopol reviendra donc cette année avec un nouveau recueil totalement indépendant - ce qui veut dire qu'on peut donc le lire même sans avoir lu le "premier" - et avec une illustration de couverture signée Marc Simonetti !
Dans l'actu de début janvier 2020
Séance de rattrapage, y compris pour moi qui ai quelque peu délaissé cette plateforme après un début de mois de janvier TRÈS chargé.
En vrac !
- Une très belle chronique sur L’Empire du Léopard, près de deux ans après sa sortie, mine de rien. Comme quoi… Il suscite encore l’intérêt ! C’est à découvrir sur Les Chroniques du Chroniqueur.
- J’ai eu le plaisir de voir La Piste des cendres retenu dans une liste de haute tenue sur le blog Albedo.
- Vous tenez un blog justement ? Envie de découvrir ce que j'ai pu écrire si vous ne vous êtes pas encore laissé tenter ? Alors rendez-vous sur Bookenstock ! Avec d’ailleurs au passage la première chronique du roman.
- And, last but not least… 2021 se prépare déjà, et ce sera notamment chez Scrineo ! Et en duo…
La Piste des cendres : la couverture !
Les éditions Critic ont dévoilé l’illustration de couverture de mon prochain roman chez eux !
Une illustration signée Xavier Collette, tout comme pour Poussière Fantôme. Comme toujours, s’il y a bien une chose de sûre depuis que j’ai la chance de me voir publié, c’est que je suis plutôt gâté !
La Piste des cendres arrive en librairie le 20 février 2020. C’est un roman situé dans le même univers que L’Empire du Léopard, 25 ans plus tard, mais ce n’est PAS une suite. Il peut donc se lire de façon tout à fait indépendante.
Et comme si une bonne nouvelle n’arrivait jamais seule, j’organise en ce moment un petit concours de Noël ! Sur Twitter ou Instagram, d’ailleurs.