News

Un doc sur le métier de traducteur

Ô ironie...

Ô ironie...

Mis en ligne fin octobre, voilà encore quelque chose qui m'était passé sous le nez !
Merci au passage à mon camarade traducteur Thierry Arson pour avoir attiré mon attention sur ce film de Fabien Herbert, Lena Besson, Marie Nahmias et Antoine Chassagne.

Pour reprendre la présentation du Centre national du livre :

Ce film propose plusieurs portraits de traducteurs pour mieux comprendre le travail de ces "héritiers de Babel".
Vous pourrez y retrouver plusieurs partenaires du CNL, parmi lesquels le traducteur Jörg Stickan, qui a été membre de la commission Littératures étrangères et a partagé avec Sacha Zilberfarb le prix Gérard de Nerval de la SGDL pour les traductions des livres d’Edgar Hilsenrath, Anne Colin du Terrail, ancienne membre de commission du CNL, lectrice et traductrice d’ouvrages aidés par le CNL, Benoît Virot éditeur du Nouvel Attila, ou encore Cécile Deniard de l’ATLF et intervenante dans le cadre de l’Ecole de la traduction littéraire du CNL.

Histoire peut-être de vous faire déjà une petite idée !

Un film de Fabien Herbert, Lena Besson, Marie Nahmias et Antoine Chassagne


Une semaine d'interviews

En dehors d'occasions très spéciales, comme une nouvelle traduction du Le Seigneur des Anneaux, les traducteurs ne sont tout de même pas interviewés si souvent. 
Alors quand je me retrouve à répondre à deux interviews la même semaine, ça se remarque.

C'est toujours l'occasion de revenir sur ce que l'on peut qualifier de "parcours", de m'interroger sur ma traduction préférée (un exercice difficile, mais je dirais peut-être La Cité des Dieux), voire de sourire quand on me demande si un traducteur peut "imposer" ses tarifs à un éditeur (me faire signe dans ce cas pour m'enseigner votre méthode, votre prix sera le mien) !

Un autre entretien plus tôt dans la semaine, par mail cette fois, m'a également permis d'aborder mes relations avec les éditeurs (entre autres sujets évoqués), par le prisme d'Elbakin.net cette fois, et non mon "vrai" travail de traducteur. Là aussi, ce fut malgré tout l'occasion de sourire, quand on songe au grand bluff dont il est parfois question de leur part concernant notre "rôle prescripteur".

Pour le moment, ces entretiens ne devraient pas se retrouver en ligne car ils concernent d'une part un colloque et de l'autre un projet professionnel étudiant. Mais si les choses changent, je vous tiendrais au courant.
Non pas pour parler de moi, mais plus largement de ma profession.