Il était temps !
Traduction :
2023 devait rester une année blanche en traduction, après la fin d’une aventure très compliquée en 2022 (j’y reviendrais peut-être en détail, un jour...) et surtout pour m’occuper de ma fille.
Mais puisque l’on a sollicité directement mes services et qu’il s’agissait d’un éditeur avec qui j’ai déjà beaucoup travaillé, je n’ai pas su dire non.
Résultat, une traduction presque reposante, avec une maison réellement bienveillante.
Ecriture :
Que dire de cette année ? Si l’on m’avait annoncé en janvier qu’Himilce passerait dans 20 Minutes ou La Croix, ou bien encore décrocherait un prix littéraire et serait réimprimé si vite, j’aurais signé des deux mains !
Et comme en plus, Célestopol 1922 a visiblement réussi son atterrissage en poche, je n’ai guère de regrets. Mais on ne se refait pas, j’en nourris malgré tout.
J’aurais aimé que certains lecteurs n’aient pas peur du terme “historique” dans “Fantasy historique” ou au contraire que les amatrices et amateurs d’Histoire le découvrent plus largement, car beaucoup parmi eux, classement en librairie oblige, ne sont même pas au courant de son existence.
Et bien sûr qu’Argyll ait droit à davantage de reconnaissance, même si les choses avancent très vite pour mon éditeur, et c’est largement mérité.
Une chose est sûre, je ne sais toujours pas ce qui fait que tel ou tel roman a tout de suite droit à beaucoup plus d’échos que les autres sur les réseaux. Ce n’est pas toujours qu’une affaire de moyens promotionnels même si plus l’éditeur est puissant, mieux on est servi, dans un milieu hautement concurrentiel qui tient encore beaucoup aux étiquettes. Et pourtant, à titre personnel, je crois m'être démené pour cette sortie ! Souvenez-vous de ma série de vidéos sur Carthage.
Encore faut-il derrière que la sauce prenne, évidemment. Et même si je pense avoir fait mes preuves depuis 2016 et mon premier roman, je crois aussi que des rendez-vous ont été manqués, que ce soit avec Himilce, Célestopol ou même La Piste des Cendres sorti en plein Covid. Dommage pour moi... et, peut-être, pour certains d’entre nous/vous.
En espérant vous convaincre en 2024 !