Et c’est reparti !
Avec l’automne, il est temps de reprendre la plume, mais pas que.
Kaboul :
Autant le dire tout de suite, cette nouveauté signée Michael Moorcock, l’un de mes auteurs préférés de toujours, a été ma plus vive déception des dernières semaines. En dehors de deux/trois visions à la hauteur du bonhomme, cette plongée dans un monde en déliquescence au bord de l’apocalypse de la 3e Guerre Mondiale s’avère le plus souvent bien fade, à l’image de son personnage principal.
Même en admettant le parti pris d’un protagoniste désabusé et se laissant porter par le courant, le tout manque de rage et de démesure. Le propos n’’en demeure pas moins intelligent, parfois glaçant. Mais qui aime bien, châtie bien.
Prey :
Depuis le temps que j’attendais de pouvoir me mettre sérieusement au dernier né d’Arkane Studios (Dishonored)… Ce reboot n’ayant plus rien à voir avec l’original est sans aucun doute à mes yeux l’un des jeux de l’année, aussi bien pour son gameplay que pour sa patte graphique (ah, cette direction artistique classieuse !) en passant par… son scénario, mais oui.
Comme souvent avec Arkane, on est dans ce registre au-delà du “simple” FPS défouloir, aussi jouissif soit-il.
Maintenant, il est temps de passer à Mooncrash !
Whitey Ford's House of Pain :
Des années maintenant que l’on n’avait pas entendu résonner le timbre chaud d’Everlast…
Toujours entre rap et blues, il revient cette fois avec un disque ma foi classique, mais efficace en diable, porté par des textes ciselés.
De quoi tourner généreusement sur la platine.