Les remerciements constituent souvent un passage obligé dans un roman, que je traduis généralement à la fin, une fois l'histoire elle-même achevée.
L'auteur cite ses premiers lecteurs, son agent, ses éditeurs, mais aussi souvent sa famille, etc... Bref, toutes les personnes qui l'ont soutenu et accompagné dans cette grande aventure éditoriale. Je le sais d'autant plus que je commence à en avoir traduit une certaine quantité...
Et puis, parfois, on peut avoir une surprise. On reçoit un exemplaire de sa dernière traduction en date - Les Mille Noms, disponible depuis le 26 mars dans toutes les bonnes boulangeries, 600 pages pour 15 euros à peine, ma bonne dame ! - et on le feuillette vite fait - surtout ne pas replonger dedans et se dire qu'on aurait pu faire cent fois mieux ! - mais sans aucune raison particulière de s'attarder sur les remerciements.
Et deux jours après, un ami vous prévient que cette version française contient visiblement un passage que vous n'avez pas traduit... dans les remerciements justement.
Une petite phrase, une simple mention... mais qui fait chaud au cœur. :-) Surtout quand il s'agit, dans mon cas, d'une première.
Alors, vraiment, Django, c'est moi qui dis merci dans le cas présent ! J'ai hâte de retrouver Marcus, Winter, Janus et tous les autres.