Enfin, je "termine"... J'entends déjà les rires au fond de la salle !
Qui termine jamais vraiment un livre ?
J'ai presque fini de me battre avec le premier jet de mon nouveau roman, à paraître l'an prochain aux éditions Critic. Nom de code : encore et toujours l'Empire du Léopard pour le moment.
C'est d'ailleurs un moment un peu spécial.
On touche au but mais celui-ci demeure encore insaisissable et les questions se bousculent, surtout quand, comme souvent là aussi, le résultat n'est pas exactement conforme à ce que vous aviez en tête au départ. Ma foi, c'est valable dans beaucoup de domaines après tout et il faut apprendre à faire avec, pour se concentrer sur l'essentiel : arriver au bout dans les temps !
Le premier jet n'est qu'une étape (cruciale, certes) et les semaines à venir vont bien sûr être elles aussi très chargées afin de parvenir au résultat final/voulu, à l'aide des précieux conseils de mon éditeur. Mais après de nombreux moments de doutes et d'interrogations, souvent très tard ou très tôt dans la nuit ou la matinée, j'aborde cette dernière ligne droite en paix avec mon histoire et je peux vous dire que ce n'était pas forcément gagné !
Tout ça, c'est bien gentil, mais de quoi ça parle ton truc ?
Ce qui suit n'est PAS une quatrième de couverture, je précise.
1850.
On leur avait promis l'Eldorado...
Après une épuisante campagne militaire de plusieurs années, le royaume de Coronado a certes conquis l'essentiel des territoires de la péninsule de la Lune d'Or, mais sans trouver les immenses richesses convoitées par le trône. Le colonel Cérès Orkatz, surnommée la Salamandre, est à la tête des forces militaires venues de l'autre côté de l'océan. Bien que respectée, elle peine à assurer l'ordre sur ses terres désolées, la faute à un vice-roi bien intentionné mais trop faible pour faire respecter ses positions.
Dans un monde de jungle et de brume, les conquérants semblent donc condamnés à s'épuiser et mourir à petit feu, même s'ils ont su soumettre la plus grande partie des populations indigènes de la péninsule. Mais certains au sein de la petite troupe de soldats espèrent encore découvrir la mythique cité de Tichgu, qui selon les légendes locales abriterait la Fontaine de Jouvence. C'est notamment le cas de l'alchimiste du régiment, mais aussi de quelques autres. Cérès, elle, n'y croit pas et n'en a que faire.
Mais quand une proposition étonnante leur parvient en provenance du mythique Empire du Léopard, Cérès sait qu'il ne sera pas possible d'ignorer plus longtemps ces légendes. Perdu dans les montagnes, l'Empire représente la seule puissance à leur résister encore et la vice-royauté avait préféré ne pas tenter le diable en conservant un prudent statu-quo, attendant d'hypothétiques renforts envoyés par le trône.
Avec ou sans renforts, alors qu'une éclipse unique approche, Cérès va devoir tenter d'assurer la survie de ses hommes, et peut-être au mépris de ses allégeances...
PS : il y a parfois des personnages que vous portez en vous pendant des mois, et, quelques jours avant de terminer, vous tombez sur une illustration qui les représente parfaitement, comme si vous aviez pu leur donner vie vous-même. C'est le cas de l'artwork ci-dessus, signé Wojtek (ah, comme dans Célestopol !) Fus, qui correspond à 101% à ma vision de la princesse Nahikari.
Allez, on y retourne, et avec le sourire !