Passons tout de suite sur le contexte singulier de cette année 2020, que vous avez sûrement en tête tout autant que moi.
Avant de tourner (enfin) cette page, c'est donc l'heure du bilan.
TRADUCTION :
Une année 2020 sous le sceau de Steven Erikson, comme c'est le cas depuis un petit moment maintenant. Entre les relectures et corrections du tome 6, Les Osseleurs en début d'année (avant sa sortie en octobre) puis, depuis de longs mois déjà, la traduction du tome 7, Reaper’s Gale, à paraître en mai.
Je ne compte plus les millions de signes et les dizaines de cartouches d'encre consommées... Et je salue au passage mon compère Nicolas Merrien en train de plancher sur le 8 de son côté !
ECRITURE :
Evidemment, le gros morceau de l'année, sorti trois semaines avant le premier confinement, fut La Piste des cendres chez Critic.
Il a fallu faire contre mauvaise fortune bon cœur, oublier les salons et autres dédicaces et serrer les dents. Alors, bien sûr, j'espérais autre chose mais je n'ai pas à me plaindre : le roman a été plutôt très bien reçu (histoire de rester les pieds sur terre), les retours nombreux et j'ai même touché de nouvelles plateformes de recommandations, via une interview dans La Voix du Nord au printemps ou sur Numerama ce mois-ci.
Alors, certes, on n'en parle peut-être pas autant que d'autres romans qui ont disposé d'entrée de jeu d'une visibilité tout autre, mais là encore, c'est le jeu et c'est le cas chaque année. Deux ou trois titres semblent attirer toute la lumière. La communication reste un drôle de... eh bien, de jeu justement.
Le printemps, et le confinement, fut également l’occasion de proposer une nouvelle inédite (et gratuite bien sûr) , Le Col et la courtisane, à celles et ceux qui m’ont fait le plaisir de la découvrir.
La fin d'année fut plus calme (mais en musique avec Stereotypical Working Class !) avec une nouvelle parue dans la jolie anthologie de Jérôme Akkouche et Tepthida Hay, Années folles. Une nouvelle dans l'univers de Célestopol, de quoi préparer 2021... ou plutôt un certain 1922 !
Mais ceci est une autre histoire et un autre billet.