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Célestopol 1922 en 2021

Illustration : Marc Simonetti

Certains l'ont peut-être vu venir car je n'en parlais pas beaucoup dernièrement pour une sortie prévue à la rentrée, mais Célestopol 1922, d'un commun accord avec mon éditeur, a été repoussé à janvier 2021.

Avec la crise de la covid-19, on l'a bien vu et on le voit encore, la situation du monde de l'édition s'est retrouvée totalement chamboulée. Les éditions de L'Homme Sans Nom communiqueront bientôt, mais je peux vous dire que si bien sûr je suis déçu de ne pas vous présenter le recueil plus tôt, il n'en sera que meilleur, je l'espère.

Et puis, qui sait, s'il faut reculer d'un pas pour avancer de deux... mais je n'en dis pas plus !

Dans l'actu de fin mai 2020

Un titre tout à fait banal, pour une actualité, ma foi... assez chargée !

Ecriture :
- Tout d'abord, la semaine dernière, la version complète de mon interview avec L'écho Vaporiste a été mise en ligne sur Youtube. Comme vous pouvez vous en doutez, il est surtout pour ne pas dire uniquement question de Célestopol.
- Cette semaine, le dernier numéro en date de la revue spécialisée Bifrost contient une chronique élogieuse (en tout cas, d'aucuns pourraient le penser) de La Piste des cendres, toujours en lice au passage pour le Prix Babelio. Cette fois, c'est Critic qui a partagé la bonne nouvelle.

Traduction :
Last but not least… La traduction du tome 7 du Livre des Martyrs de Steven Erikson, Reaper’s Gale, est maintenant officielle de chez officielle, puisque le contrat a été signé ! A paraître au printemps prochain aux éditions Leha.

La Piste des cendres nommé au Prix Babelio 2020 !

Ce fut la très bonne surprise de ce lundi 18 mai, à savoir la sélection de La Piste des cendres pour le prix Babelio 2020, catégorie Imaginaire !
10 titres ont été retenus pour cette nouvelle édition, dont la Piste donc. Et vous pouvez voter, à condition d'avoir un compte Babelio, sur cette page. Evidemment, rien ne vous oblige à voter pour La Piste des cendres, mais si vous l'avez lu et si vous avez aimé... Eh bien, un petit clic représenterait pour moi un précieux soutien !
Merci à vous, et merci bien sûr aux édtions Critic qui ont validé et soutenu ce projet depuis le début, et qui comptent même un autre finaliste avec Nécropolitains de Rodolphe Casso.

Dans l'actu de début mai 2020

On reste en contact ! Mais à distance.

Tout d'abord, je vous parle de vive voix, dans cette vidéo ci-dessous, qui reprend environ les trois quarts de ma nouvelle Brasier, parue dans l'anthologie 2019 du Salon Fantastique chez Elenya Editions.
J'ai enregistré le tout d'une traite, alors j'espère que vous ferez preuve d'un soupçon d'indulgence si besoin !

J'ai aussi eu le plaisir la semaine passée d'être interviewé par le quotidien régional bien connu La Voix du Nord, essentiellement au sujet de La Piste des cendres.
Cette fois, c'est à lire, ici.

Célestopol chez Libretto : l'anniversaire !

C’était il y a tout juste un an (très exactement le 2 mai, certes) : Célestopol faisait son arrivée en poche - et en numérique également - chez Libretto.
Un énorme soulagement pour moi de voir ce recueil “sauvé”, qui plus est au sein d’une telle maison.
Depuis, on peut dire que Célestopol (et donc ses habitants) a continué à tracer son chemin. De nouveaux lecteurs, de nouveaux coups de cœur de libraires, une sélection dans les 10 poches à lire de l’été 2019 chez Babelio, de nouveaux projets…
Et pour fêter ce premier anniversaire, évidemment, je me suis dit… pourquoi pas un concours ?

A retrouver sur :

- La page officielle Facebook
- Instagram
- Twitter

Avril 2020 : en rafale

Un mois de plus, toujours aussi spécial, qui touche à sa fin.
Avec trois actualités “majeures” ces jours-ci :

- Pour quelques (bonnes) heures encore, L’Empire du Léopard est disponible gratuitement - oui, oui, vous avez bien lu - en numérique dans le cadre de l’Opération Bol d’air.
- Si vous voulez en savoir plus sur L’Empire, mais aussi sur Célestopol ou La Piste des cendres, vous pouvez me retrouver en entretien sur les Chroniques du Chroniqueur. Attention, c’est assez long, mais, je l’espère, relativement intéressant !
- Enfin, rien à voir, mais côté traduction : je vois que le sujet intéresse encore régulièrement les visiteurs qui s’égarent en ces lieux, alors sachez que Tad Williams travaille toujours sur La Ferme des Dragons 3. Il vient de l’indiquer dans sa dernière newsletter. Au bout de 5 ans sans nouvelle concrète à ce sujet, je dois bien dire que n’y croyais plus.

L'Empire du léopard : deux ans, déjà !

Le 19 avril 2018, L’Empire du léopard sortait aux éditions Critic, une semaine à peine avant Poussière fantôme chez Scrineo.
Forcément, deux ans (bon, et un jour) après, en pleine période de confinement, et alors que La Piste des cendres, un roman situé dans le même univers mais qui n’est PAS une suite vient de paraître en février, c’est un moment un peu étrange pour moi, mais surtout de bons souvenirs, bien sûr.
L’excitation de cette première parution chez un nouvel éditeur, mon retour en France, un univers fantasy à défendre…

Deux ans plus tard, je m’estime très chanceux vu les retours critiques obtenus un peu partout.
Arriver chez Critic, avec des collègues bien connus comme Thomas Geha, Lionel Davoust ou Estelle Faye (et tous les autres !), c'était une nouvelle étape et une certaine appréhension. Mon éditeur sur ce roman, Simon Pinel, connaît bien mon côté anxieux !
Mais j’ai vu les lectrices et les lecteurs adhérer très majoritairement, le roman être cité dans Télérama par exemple l’an dernier, le Furet du Nord en faire son titre fantasy de 2018, Cérès et les autres trouver encore de nouveaux échos tout récemment… J’en profite pour remercier les éditions Critic bien sûr, avec Eric Marcelin à leur tête, mais aussi Pierre Droal, qui a donné vie à Cérès sur la couverture, et toutes celles et tous ceux qui ont donné sa chance à ce roman.
Deux ans… Voilà qui se fête, non ?

La Piste des cendres : présentation des personnages

Comme quoi, le confinement peut avoir du bon : je n’avais pas eu le temps de préparer un article du même genre que ceux rédigés pour L’Empire du Léopard ou Célestopol avant la sortie du roman le 20 février, mais voici désormais cet oubli réparé (et j’aurais même pu vous en faire découvrir le double).
J’espère que vous serez sensibles à cette présentation !

La Piste des cendres chez Critic.

Xavier Collette

Azel Alborán :

Le fils d'un propriétaire terrien venu du Coronado et d'une esclave indigène n'a jamais trouvé sa place au sein de la famille Alborán, l'un des grands noms de la noblesse de Vila Verde. Le jeune homme s’est bien vite éloigné des siens, devenant chasseur de primes sur les plaines du Nord de la péninsule, et voyageant seul dans les montagnes de l'Azur.
Il entretient des relations tout aussi compliqué avec son héritage autochtone.




Ross Tran

Zuhaitza :

Jeune indigène à la recherche de sa sœur disparue, Zuhaitza arpente les plaines en compagnie de sa mule Constance, du nom de la souveraine du Coronado.
C’est alors qu’elle s’est faite arrêter soi-disant pour vagabondage et vente de décoctions interdites qu’elle va croiser la route d'Azel, lui-même lancé à la poursuite d'une cible qu’il n’aurait jamais cru pister.
Zuhaitza a appris avec le temps à ne dépendre que d’elle-même. Mais peut-on vivre ainsi longtemps ?

Jake Gumbleton

Artemis Cortellan :

L'ancien vice-roi de la colonie, en exil depuis quelques années au large de la cité de Carthagène se voit brusquement rappelé sur le continent afin de briser le soulèvement des sécessionnistes.
L’étincelant capitaine-mercenaire d’autrefois, désormais au crépuscule de sa vie, est-il animé par la revanche ou le devoir ? Difficile de le savoir, avec un homme qui s'est toujours enivré de sa propre légende, quitte à la bâtir lui-même.



Halil Ural

Halil Ural

Julen Alborán :

Le père d'Azel et de ses deux demi-frères, Antero et Heitor.
Régnant d'une main de fer sur sa fazenda, partageant son temps entre son élevage de "licornes" (des créatures rappelant des rhinocéros laineux) et sa distillerie, l'homme, qui se n'est jamais remis de la mort de sa première femme, s'est depuis remarié, avant tout par respect des convenances.
Résigné quant au devenir de la colonie, il doit aussi composer avec l'émergence des sociétés de prospection pétrolière, qui aimerait bien mettre la main sur les plaines.

Val ‘

Andelo Calider :

Journaliste de la Gazette, l'un des rares quotidiens indépendants de Carthagène, l'homme se montre pour le moins critique quant à la politique des autorités du Nouveau-Coronado, et quelque peu circonspect au sujet de la stratégie guerrière d'Artemis Cortellan.
Alors que la chose n’est pas courante, le reporter va même décider de rejoindre le front, pour témoigner du conflit en cours.

Z.W. Gu

Ombeline Alborán :

La nouvelle épouse du père d'Azel, qui a traversé l'océan dans le cadre d'un mariage arrangé il y a une dizaine d’années.
Beaucoup plus jeune que son époux, elle n'a que faire des traditions rigides du Coronado et a décidé de s’engager pour la cause des indigènes. C'est à ce titre qu'elle viendra elle-même trouver Azel, pour lui demander de l'aide.

Ya Lun

Le prélat Comnène :

Le dirigeant de la Croix-Blanche le plus important de la colonie regarde avec inquiétude et appréhension les troubles grandir dans la péninsule, qui ne parvient pas à vivre de façon apaisée.
Si le sort des populations indigènes lui importe, il demeure à ses yeux secondaires alors que la colonie s’apprête à célébrer ses vingt-cinq ans de paix.




Kyoung Hwan Kim

Kyoung Hwan Kim

Jophiel :

Chef d’une étrange bande de hors-la-loi à la recherche d’un type particulier de biens, le petit pistolero aimerait de façon évidence s’exprimer avec le parler châtié d’un membre de la noblesse, mais il en est très loin.
Toutefois, Azel, ou quiconque, ferait mieux d’éviter de lui en faire la remarque. S’il ne tient compte que d’une voix, la sienne, il n’apprécie guère que ses troupes attirent l’attention en ville.





Le convoi :

Cholallan, Tollani, Otiru, Usan…
Autant de noms et de visages qu’Azel va devoir apprendre à connaître en accompagnant le convoi de ces fuyards sur les plaines et jusqu’aux chutes de Calabrim.
Hommes, femmes et enfants cherchent à échapper à leur sort et surtout à la condition qui est celle des indigènes dans le Nouveau-Coronado, souvent réduits à l’état d’esclaves en pratique si ce n’est en statut.