Chers amis !
Retrouvez-moi samedi 5 mai à Aulnay-sous-Bois, dans le cadre du festival des Futuriales (9e édition), à partir de 10h !
Cette manifestation - qui se tient dans le parc Dumont - met chaque année à l’honneur les littératures de l’imaginaire tous genres confondus, SF, Fantasy, et Fantastique, en leur offrant un espace de valorisation, de visibilité et de rencontres avec les lecteurs.
La librairie propose à la vente les trois derniers titres par auteurs.
J'aurais donc le plaisir d'être présent sur place, avec plus de 40 auteurs invités pour l'occasion !
Oh, et en prime, un certain Célestopol est en lice pour le prix Révélation 2018...
News
Poussière fantôme est disponible !
Voilà, tout est dans le titre !
Et ci-contre, quel beau montage photo.
Plus sérieusement, voilà, mon second roman de l'année 2018 est en librairie depuis ce matin, dans un registre, on va dire Young Adult (et fantasy urbaine).
J'ai toujours considéré ce projet publié chez Scrineo comme un tour de montagnes russes (hallucinées ?) et j'espère que vous prendrez autant de plaisir à le lire que moi à l'écrire !
Bonne lecture tout le monde !
Poussière fantôme : bienvenue au Québec hanté !
Illustration : Xavier Collette
Une semaine après L'Empire du Léopard, nouvelle sortie en librairie, ce jeudi 26 avril !
Je me devais donc de revenir sur ce second roman, évidemment.
Et pourquoi pas en vous présentant quelques lieux qui ont pu m'inspirer en cours d'écriture, à l'image du projet tout entier, né après une visite de Québec (Québec, la ville) hantée justement.
Si le début de Poussière fantôme se passe à Montréal, l'église mentionnée dans le premier chapitre du roman se révèle avant tout inspirée de La cathédrale de la Sainte-Trinité, à Québec.
Dans ce lieu soi-disant le plus hanté de la ville, l'orgue jouerait parfois de la musique tout seul et le fantôme d'une femme apparaît à l'occasion près de l'autel. On raconte même que lors de sa visite en 1987, la reine Elizabeth II aurait elle-même aperçu un spectre de femme près de l'orgue, qui regardait en bas de la balustrade.
Ajoutez à cela une histoire de religieuse enterrée vivante...
Un lieu réellement arpenté par nos héros à Montréal même n'est autre que le square Dorchester.
Par le passé, au début du 19eme siècle, cet emplacement abrita notamment un cimetière, avant de devoir déménager, faute de place, au fil des épidémies. On vous laisse toutefois imaginer ce qu'il pourrait se passer en cas de présence résiduelle de quelques spectres récalcitrants...
Un autre lieu que je tenais à inclure dans les aventures d'Archibald n'est autre que le quartier chinois de Montréal. Attention, comme souvent avec ces auteurs mal intentionnés que je représente ici, je n'ai pas forcément respecté la réalité du cadastre à 100%. Pour résumer, même si je le présente d'emblée comme modeste, le véritable quartier chinois de la ville reste petit comparé à d'autres grandes villes dans le monde.
Traversé de façon un peu plus "conséquente" dans le roman - puisque l'agence d'Archibald et Isidore y organise le gros de ses visites, le Vieux-Montréal compte lui aussi son lot de fantômes et d’histoires "véridiques", que pour le coup je n'ai pas - ou à peine... - retouchées (j'ai d'ailleurs déjà évoqué le square Dorchester)...
Pour preuve, le château Ramezay, hanté par deux fantômes, un gardien du nom d'O'Leary et une certaine Mademoiselle O'Dowd. Plusieurs témoins affirment aussi avoir entendu des voix, senti des odeurs de soufre ou vu des matériaux qui se détachaient... Sans parler de la rue Saint-Paul, avec là aussi deux autres revenants, cette fois assassinés par un bourreau corrompu.
A Québec même, comment ne pas mentionner le célèbre Château Frontenac ?
Soi-disant hanté par le comte de Frontenac, Louis de Buade, à la recherche de sa fiancée, absente au moment de sa mort en 1698, qui elle aussi hanterait les lieux.
Plusieurs témoins affirment l'avoir aperçue, errant dans les couloirs, en chemise de nuit blanche. Elle aurait également été vue à l’intérieur des chambres.
Cela dit, le château devenu hôtel de luxe abrite bien d'autres secrets...
Québec, c'est aussi bien entendu le majestueux fleuve Saint-Laurent (tout comme Montréal cela dit), le cimetière Saint-Matthew (une prochaine fois, peut-être ?) ou encore les fameuses plaines d'Abraham, leur citadelle ou leurs marmottes fantômes (si, si, je vous jure !)... Entre autres surprises, là encore !
Bref, j'espère que ce tout petit aperçu de quelques lieux mis en scène dans ce roman publié chez Scrineo vous aura plu !
Et puis, au-delà des décors, ce qui nous donne une histoire réussie, c'est avant tout des personnages à la hauteur des enjeux de l'intrigue. Sur ce point, ce sera à vous de me le dire, mais je croise les doigts !
Hé, attention, derrière vous, un drap blanc !
L'Empire du Léopard est arrivé en librairie
Et croyez-moi, ça me fait vraiment quelque chose...
Que dire que je n'ai pas déjà dit dessus ? La preuve encore une fois avec cet entretien qui me semble fort... complet !
Maintenant, c'est au roman lui-même de tracer sa route parmi les lectrices et lecteurs, j'espère.
Et dans une semaine... au tour de Poussière fantôme ! :)
L'Empire du Léopard : quelques personnages à découvrir !
Je l'avais dit la semaine passée... après l'univers, les personnages qui le peuplent !
Ou du moins, quelques-uns, puisque je me suis concentré sur des personnages rencontrés au cours de la première partie du roman.
Personnellement, je préfère toujours illustrer la bio d'un personnage, mais comme je ne pouvais malheureusement pas rêver du coup de crayon de Pierre Droal pour chacun d'entre eux (ni même sur Karen Gillan pour du cosplay...), j'ai donc fait comme j'ai pu.
Parfois, moi-même je ne vois pas exactement le personnage ainsi (je pense en premier lieu à Camellia), mais, hé, c'est toujours mieux que juste du texte !
C'est parti.
Artwork : Pierre Droal
Cérès Orkatz :
Le colonel Orkatz dirige l'un des trois régiments d'infanterie déployés dans la Lune d'Or.
Présente depuis les débuts de cette campagne, voilà six ans désormais, elle a perdu ses idéaux depuis longtemps, peut-être d'ailleurs avant même de quitter le royaume du Coronado de l'autre côté de l'océan.
Cérès semble lentement mais sûrement s'éloigner des réalités de la péninsule tout comme des hommes et des femmes sous ses ordres. Elle n'en demeure pas moins une forte tête et surtout le bras droit du vice-roi Dolémont qui se repose volontiers sur elle, y compris au-delà des questions militaires.
Artwork : Gu
Camellia :
Cette jeune indigène a été libérée de son destin de Livre de Sang aux mains des sorcières de son peuple par le colonel Orkatz, à qui elle voue une admiration sans bornes.
Érigée en symbole de l'avenir du la colonie par le vice-roi, elle a récemment intégré les rangs du 22e. Rares sont les indigènes à l'avoir fait jusqu'à maintenant, en dehors d'une poignée d'éclaireurs.
Camellia lutte encore pour trouver sa place et n'a pas vraiment d'amis au milieu de ses camarades.
Artwork : nipuni
Philomé Dolémont :
Le vice-roi de la colonie n'est autre que le cousin du Roi Philippe, même si gouverner le Nouveau-Coronado n'a rien d'un cadeau de la part du souverain.
Pétri de bonnes intentions, respectueux des cultures indigènes (peut-être en partie du fait de ses propres origines), Philomé cherche avant tout à contenter chaque camp, mais il s'agit d'une tâche malheureusement impossible, malgré toute la bonne volonté du monde. Touchée par ses idéaux, Cérès n'en demeure pas moins souvent en conflit avec lui, même si elle ne peut afficher ses désaccords publiquement.
Au début du roman, Philomé doit ainsi composer entre les exigences du Conseil des grands propriétaires terriens et les revendications des indigènes, sans même parler de celles des colons qui pensaient faire fortune.
Artwork : Jason Chan
Dumelin Argeloant :
Dumelin n'est autre que l'intendante du régiment de Cérès, avec qui elle a fait ses études d'officier à l'Académie Royale du Coronado.
Pragmatique, la jeune femme n'a pas la langue dans sa poche, ce qui ne l'empêche pas de savoir faire preuve de recul. Fidèle en amitié et fine observatrice, elle s'inquiète pour Cérès, devenue une amie depuis longtemps.
Malgré tout, elle prend les choses comme elles viennent, rompue aux imprévus d'une campagne militaire qui n'en finit pas et s'est muée au fil du temps en tout un tas d'autres missions.
Artwork : Fenghua Zhong
Melchior et Alario :
Petit-fils de Melchior, l'alchimiste d'Etat du régiment, Alario n'est encore qu'un jeune homme, qui, contrairement à beaucoup, semble apprécier la vie que lui offre la Lune d'Or. Passionné par l'alchimie, mais tout autant par la culture locale des indigènes, il cherche à établir des liens entre les deux, sous l’œil souvent inquiet de son grand-père.
En effet, si le titre d'alchimiste d'Etat était autrefois prestigieux au sein de l'armée, Melchior a vu ce dernier devenir avant tout honorifique, ou du moins, désuet.
De fait, si Cérès apprécie le vieil homme, elle le laisse le plus souvent ruminer dans sa roulotte, sans vraiment solliciter ses talents.
Artwork : Jakub Rozalski
Jolyon Almanzar :
Soldat sous les ordres du sergent Apollaire, Jolyon fait partie des vétérans du régiment et croise depuis peu souvent la route de Camellia. Il ne cache pas son mépris à l'égard de la jeune fille et de ses origines, ce qui ne l'empêche pas de lui reconnaître certains talents, arme à la main.
A fleur de peau, Jolyon mène la vie dure à ses camarades mais les plus proches d'entre eux le suivent sans vraiment remettre en cause ses décisions.
Et voilà !
Tous ces protagonistes apparaissent dans la première partie du roman (sur quatre).
Autant dire que j'aurais pu vous en présenter aujourd'hui BEAUCOUP plus, et non des moindres d'ailleurs, à l'échelle de l'histoire tout entière ! Et notamment des dignitaires de l'Empire du Léopard proprement dit.
Je ne citerai d'ailleurs que l'Infante Constance, et encore, davantage pour pouvoir placer l'illustration de Sergey Gurskiy (ci-contre), car il s'agit autrement d'un personnage tout à fait secondaire... et en même temps, peut-être pas... Mais je n'en dis pas plus !
L'Empire du Léopard sera disponible le 19 avril.
Je vous souhaite une bonne lecture !
Poussière fantôme : petit décalage de date !
Imprimer en France, c'est un choix important et qui mérite d'être soutenu.
Comme d'autres romans des éditions Scrineo ces dernières semaines, Poussière fantôme va donc connaître un petit "retard" par rapport à sa date de parution initiale, mais d'une semaine à peine. D'où les guillemets.
Ainsi, mon second roman de l'année arrivera en librairie le 26 avril et non plus le 19.
Mais, histoire de patienter, voici les premières pages ! :-)
Bonne lecture !
Codex colonial du Nouveau-Coronado : découverte de l'univers
En attendant le 19 avril et la sortie du roman, je vous avais promis un petit détour sur les terres de l'empire du Léopard, à la découverte de la Lune d'Or.
Première partie ci-dessous !
Le Codex colonial du Nouveau-Coronado est un ouvrage devant à terme comporter dix volumes : les livres 1-2 sont consacrés aux croyances religieuses des peuplades locales ; les livres 3-4 à l'astronomie et à la divination ; le livre 5 contient des prières et des discours traditionnels typiques de la rhétorique indigène ; le livre 6 traite du soleil, de la lune et des étoiles ; le livre 7 du commerce ; le livre 8 d'histoire et de géographie ; le livre 9 décrit la société et le livre 10 relate la phase de conquête proprement dite.
Celle-ci n'étant pas achevée après six ans de campagne militaire, ce dernier tome n'est pas encore disponible à la consultation.
Les recherches et la rédaction des textes d'une parution de cette importance reviennent habituellement à un représentant de la Croix-Blanche. Les conditions actuelles n'ont cependant pas encore permis à cet éminent ordre religieux de s'implanter durablement dans la péninsule, et ce Codex colonial est donc le fruit d'une initiative personnelle et du travail d'un alchimiste d'État, membre du 22e régiment d'artillerie, présent sur place, et de plusieurs contributeurs qui l'ont assisté dans cette tâche.
La Lune d'Or
La péninsule de la Lune-d'Or reste une région mal connue, sauvage, dont l'exploration demandera encore plusieurs années. Elle se situe de l'autre côté de la Grande Mer, dans le golfe de Sahagún, qui abrite également un chapelet d'îles volcaniques formant l'archipel de Loredan.
Si la superficie totale de la péninsule reste encore floue, trois cents lieues environ séparent l'extrémité de la pointe sud des montagnes de l'Azur au nord, frontières naturelles de l'empire du Léopard, qui l'isolent des territoires voisins.
Le roi Philippe II, actuel souverain du Coronado, a fait de notre nation une véritable puissance coloniale, comme ont pu le devenir d'autres États du Premier Continent. Ses prédécesseurs ayant été plus timides à cet égard, le royaume accuse toutefois un certain retard dans cette course de longue haleine. Philippe II reste néanmoins dépeint comme un monarque faible, un fantoche aux ordres de la Croix-Blanche, qui se serait fait berner par les récits enjolivés des explorateurs revenus à la cour, mentionnant de mirifiques cités d'or.
Notons que la réalité s'avère sans doute plus prosaïque : dernier parti, dernier servi.
Il reste indéniable que les premières années de conquête ont attaché une dimension hautement ironique au nom de la péninsule, la Lune d'Or, compte tenu des piètres résultats des premiers colons (qui préfèrent souvent se faire appeler "pionniers"). En effet, les terres tombées dans le giron du Coronado par l'action de l'armée coloniale se sont révélées presque infertiles, notamment celles situées à proximité des côtes. Jungles de montagne inhospitalières et plateaux volcaniques constituent l'essentiel de l'intérieur des terres, ne permettant pas de meilleure implantation.
Les quatre nations indigènes occupant initialement ces territoires se sont révélées incapables de s'organiser et ont été soumises par l'avancée disciplinée des troupes régimentaires. Le Coronado a pu ainsi établir une vice-royauté, reposant sur la fondation de Carthagène, première véritable cité coloniale de la péninsule dotée d'un port, qui bien que sommaire offre la sécurité d'une rade en eaux profondes.
Les premiers colons ont tenté de mettre à profit les ressources naturelles de l'endroit, mais les bénéfices sont encore très modestes, compte tenu de la pauvreté des sols. L'objectif principal reste de désenclaver l'ensemble du territoire par le développement d'un chemin de fer, un chantier ambitieux qui ne saurait être achevé en quelques mois.
L'Empire
Le nord de la Lune d'Or, au-dessus de la ligne d'équateur, est occupé par le mystérieux empire du Léopard, dont on ne sait encore que très peu de choses. Des émissaires ont été dépêchés vers la capitale, Xemballa, mais aucun n'est jamais revenu pour attester de l'échec ou de la réussite de sa mission. Nous ne disposons donc actuellement que d'informations parcellaires dont la fiabilité ne saurait être confirmée.
Il semble toutefois qu'il s'agisse d'une puissance sans égale dans la région, qui dispose d'une situation privilégiée, à l'abri derrière une imposante chaîne de montagne qui traverse la péninsule de part en part. L'essentiel des légendes colportées au sujet de la Lune d'Or tout entière paraît provenir de cet Empire, ou du moins de l'image qu'il entretient de lui-même. Les questions à son encontre restent à élucider : l'Empire bénéficie-t-il réellement d'un climat singulier, ou tout du moins plus clément que dans le reste de la péninsule ?
Tout porte à croire que cela pourrait être vrai, bien qu'il soit difficile d'accorder un réel crédit à la magie qu'on lui prête, au caractère surnaturel attribué à leurs plus hauts dignitaires ou même aux bêtes fabuleuses censées fouler leurs terres. D'aucuns ont même mentionné... des licornes ! C'est dire le peu de foi que l'on peut accorder à ces récits.
Il demeure donc plus probable et plus vraisemblable que les voyageurs aventureux y croiseront la route d'un jaguarondi, d'un bouquetin, d'une harpie féroce ou même d'un caïman.
Les forces militaires du Coronado, affaiblies par des mois de conquête éprouvante, attendent de potentiels renforts envoyés par la Couronne avant d'envisager une nouvelle campagne d'ampleur. L'Empire, quant à lui, n'a pas réagi à la chute successive des royaumes qui lui sont voisins et à l'asservissement de leurs populations : il reste dissimulé à l'intérieur de ses frontières brumeuses.
Nul doute que les prochains mois, que dis-je, les prochaines semaines peut-être, seront décisives quant au destin de la colonie elle-même. Que ce soit dans les rang de l'armée, chez les grands propriétaires terriens ou parmi les simples colons venus chercher fortune, on commence à s'inquiéter du silence du Coronado, alors que la Couronne semble bien peu sensible à leurs doléances.
Il faut dire que la saison des tempêtes n'aide pas à traverser l'océan, même avec la contribution de la vapeur...
L'Empire du Léopard : extrait en ligne !
Une illustration de couverture, aussi réussie soit-elle, ne fait pas tout, de même qu'une quatrième de couverture accrocheuse !
Alors, quoi de mieux que de pouvoir découvrir par vous-mêmes les premières pages de L'Empire du Léopard ? En attendant le roman complet le 19 avril (en version papier et électronique), les éditions Critic ont mis en ligne le prologue ainsi que les chapitres 1 et 2 de mon roman.
C'est à lire via Calaméo.
Bonne lecture, j'espère !
Pour ma part, d'ici la sortie, je reviendrai vous présenter un peu plus l'univers de la Lune d'Or et certains personnages, via des billets de blog spécifiques !
L'Empire du Léopard : évolution d'une couverture
Merci à Pierre Droal pour ce gif très parlant !
Tout va bien pour "l'Empire" qui s'apprête à quitter les locaux de l'imprimeur des éditions Critic, avant de commencer à vivre sa vie en librairie à partir du 19 avril.
Evidemment, je reviendrai dessus ici-même avant cette date de sortie pour vous en parler plus avant !
Tous les amateurs de fantasy ou d'imaginaire connaissent sans doute bien les éditions Critic maintenant, mais n'hésitez pas à les et/ou me contacter en vue, pourquoi pas, d'une interview, ou autre chose !
Modeste hommage aux correctrices et correcteurs
J'en avais touché deux mots le temps d'un tweet et d'une anecdote amusante, mais...
Voilà un travail précieux qui mérite bien mieux ! Alors que je me retrouve à relire trois bons à tirer en 15 jours à peine, je prends un peu plus conscience encore de l'importance de pouvoir compter sur quelqu'un de compétent dans ce domaine.
Eh oui, le rôle de correctrice/correcteur, ce n'est pas seulement de relire attentivement un texte pour traquer les coquilles, même si c'est évidemment important. J'estime par exemple être plutôt bon en grammaire et orthographe (merci l'école, merci Maman !), mais même en traduisant souvent de la fantasy, j'avoue que je ne me souvenais absolument pas que "Votre Altesse" s'écrit avec une majuscule à "Votre", tout comme je n'avais pas réfléchi à comment présenter la péninsule de la Lune d'Or sur les règles se rapportant aux noms géographiques (Pour info, il a été décidé de calquer ça sur le "cap Vert/ les îles du Cap-Vert").
Encore plus quand il s'agit d'un roman à soi et pas d'une traduction, on se retrouve happé jusqu'au cou - moi, en tout cas, oui - par l'histoire, les personnages ou l'univers en question. Il n'est pas impossible de prendre un peu de recul, surtout si vous avez pu laisser reposer un temps votre texte. Mais cela se révèle tout de même ardu.
Chaque cas est bien sûr différent. Avec Poussière fantôme, j'ai développé le roman sur plus d'un an, il a été travaillé par étapes avec l'éditeur et c'est aussi un texte assez court. Avec Les Jardins de la Lune, on parle d'un "monstre" (1.3 million de signes) mais c'est une traduction. Ce n'est pas mon histoire et il est forcément plus facile de s'en dissocier au moment des relectures et corrections (Il m'est même arrivé que l'éditeur ne me propose pas spontanément d'y jeter un œil, ce qui n'est pas le cas des éditions Leha, je précise, qui m'associent vraiment au processus).
Mais avec L'Empire du Léopard, il est également question d'un roman tout de même assez volumineux (plus d'un million de signes), qui a - par segments - beaucoup évolué en quelques semaines (Je l'évoque d'ailleurs un peu dans les remerciements). D'où tout l'intérêt de pouvoir bénéficier du professionnalisme sans faille d'une correctrice comme Camille Mathieu, qui a permis au roman de gagner en fluidité et donc au style de bénéficier d'un vrai "lissage" d'ensemble. Sans parler de la chasse aux petites incohérences parfois cachées au détour d'une ligne, ou de propositions multiples en cas de phrase un peu "lourde", quand il ne s'agissait pas d'aller vérifier le sens d'un mot dans le dictionnaire Littré.
Le nombre de commentaires et/ou de corrections ne fait pas tout, évidemment et on peut toujours faire du zèle. Mais je n'ai jamais eu l'ombre d'un doute dans le cas présent et je crois avoir validé 95% des commentaires de Camille.
Bref, voilà tout ce me fait me sentir bien plus sûr de moi à quelques semaines maintenant de vous faire découvrir ce roman à paraître chez Critic !